C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de acreu dans 7FMR 
7 attestations 
 Page /1 

[1] Si l'ot cil de rechief soubzmise Dessoubz sa seigneurie et mise, Dont moult acreu fu son pouoir Et sa richece et son avoir, Dont son cuer tant s'enorgueilli Qu'il se vanta, mais il failli, Que " tant feroit, par ses grans guerres, Qu'il conquestroit regnes et terres, Fussent voisines ou lontaines. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 213)
[2] En louant encore ceste vertu de clemence en prince et seigneur, l'aprenne Salemon en ses Proverbes où il dit : Misericorde et verité garderont le roy, et par clemence et debonnaireté sera son trosne, c'est assavoir sa puissance et hault honneur acreu et enforcy, qui est à entendre, si que ja est dit cy devant, que par clemence et debonnaireté, en laquelle est comprise misericorde et verité, puet le prince acquerir l'amour universelle de tous, laquelle amour est la meilleur garde et la plus seure de toutes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 141)
[3] Je t'ay esté bon pere, car je n'ay pas empiré mon heritage, mes l'ay bien acreu et amendé et t'ay amassé des biens assez. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 75)
[4] Et selonc la meniere des autres roys, ses predecesseurs, lesquelz avoient augmenté et acreu l'empire de Rome des anemis receus et transferés en la cité, il [a transferé] a Rome tout le peuple de la dicte cité de Policare. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 57)
[5] dont il advint que ladicte cité fut prinse et destruicte, l'Empereur mort et sa noble generacion imperiale faillie et esteincte, et le povoir des infidelles acreu et augmenté, et la foy chrestienne foullée, grevée et amoindrie, comme cy après sera veu et leu. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 206)
[6] font les ventres secs, mordent les yeux,font douleur en la poitrine, et s'il y avoit avant douleur, tout est acreu; (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 68)
[7] et il nous aient fait supplier que la dite rente, afin qu'il la peussent perpetuelment tenir, nous leur vousissions amortir, nous, qui voulons le divin service estre acreu en nostre temps, pour la tres grant devotion et affection que touz jours avons eu et avons aus diz religieux et a leur dite eglise, la quele est de la fondation de noz predecesseurs roys de France, afin que en icelle, ou temps a venir, le divin service puisse miex et plus honorablement estre fait et celebré, et pour ce que nous, nostre tres chiere compaigne la royne et noz enffanz soions participanz et accompaigniez es bienfaiz et oroisons qui se feront doresenavant en ladite eglise, aus diz religieux avons octroié et octroions par ces lettres, de grace especial, de certaine science et de nostre auctorité et plaine puissance royal, qu'il et leurs successeurs les dites vint et quatre livr. six solz huit deniers par. de rente par an ainssi acquises, sanz fié et sanz justice, puissent tenir perpetuelment comme amorties, sanz ce que iceulz religieux ne leurs diz successeurs soient contraint par nous, par noz successeurs ne par autres ou temps a venir, icelle rente vendre ne mettre hors de leurs mains, comment que ce soit, ne pour ce tenuz a prester ou baillier a nous ou a noz diz successeurs aucune finance, ores ne ou temps a venir ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 120)

Fermer la fenêtre