C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de acroistre dans 7FMR 
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[1] Si veult rouver Et cerchier ce qu'il ne veult pas trouver, Et son meschief acroistre et esprouver, Et traÿsons et mauvaistiez couver, Car sans faillir, Jalousie, qui s'en laisse assaillir, Fait en homme tout honneur defaillir, Ne d'ou el est ne puet nul bien saillir. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 185)
[2] Tant est longue sa sapience, et sa justice si enlacee a sa pitié et grace, qu'il attent longuement a flageller lez mauvaiz, en espoir de leur amendement, et a remunerer lez bons pour esprouver leur souffrance, et acroistre la perfection de leur merite. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 50)
[3] Tant seullement en sont les prestres dispensateurs et ministres, et Dieu en entendra la rayson et le compte sur ceulx qui le veullent possider comme leur chose, et enrechir leurs parens, et acroistre leur temporel patrimoine. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 57)
[4] Car science est de soy mesmez puissant d'aquerir et acroistre povoir; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 74)
[5] Se tu veulx hault advenir Et de meschief revenir, De tes faitz bien convenir, Et a confort parvenir De bon espoir advenir,Pour plus acroistre ton bien, De Dieu te fault souvenir, Paine et cure soustenir, A rien vain ne te tenir, Ton sens trop ne soustenir, Fortune ne maintenir, Qui est fainte et ne peult rien. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 132)
[6] Et pour ce, avec les choses dessus dictes, tres noble et tres redoubté prince, non obstant que assez me soit magnifeste que ta belle juenece flourissant en bien que Dieux par sa grace vueille tousjours augmenter et acroistre de bien en mieulx, ait esté le temps passé et dès premiere enfance et soit par chascun jour amonnestée et duite en toutes bonnes meurs et vertus louables par bons, loyaulx, et sages, nobles preudesomes que as environ toy que ta noble nature, à ce incliné, a tres bien retenu, neantmoins moy, ta creature, laquelle autre chose n'occupe en solitaireté ne mais labour d'estude, à celle fin que la joye par toy et de toy eue et encommencié nous puist estre durable en toy veant revestu entierementdu droit habit royal, c'est assavoir de l'aournement qui à ta tres noble haultesse aduit et appartient, ay cueilli aucunes fleurectes souefves et belles ou champs des escriptures pour te faire chappel à aourner le chief de ta plaisant juenece, lesquelles dictes fleurectes sont yssues des germes entre les autres nobles plantes de VIJ. principaulx racines de vertu dont la premiere et de laquelles les autres naissent et viennent a nom de prudence. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 63)
[7] Ses pensées ne cessent de querir voie de tousjours acroistre en haulte renommée et fame. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 104)
[8] ITEM, fist acroistre et grandement amender l'eglise de Sainte Catherine du Val des Escolliers, et moult de bien y fist. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 155)
[9] Telz moz en son livre Boece Dit en Reconfort de tristrece : O chetives et souffreteuses Richeces tres maleureuses, Des quelles aucuns ja n'ont tant Que souffire leur puist pour tant, Et qu'a paines on puet acquerre, Sanz autrui dommage pourquerre, Pour quoy plaisez vous tant aux hommes, Quant vous ne valez pas deux pommesAu prouffit des vertus acroistre, Ains les faits souvent descroitre ? (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 206)
[10]) autant comme en tous les temps passez ait esté, où moult a de vaillans hommes et de jeunes voulentis et desirans d'acroistre leur los et renommée, et aussi des sages conduiseurs et meneurs des fais de ce reaume, si comme le comte de Tanquervile, messire Jehan de Hengest, seigneur de Heugueville, chevalier, bon loyal et sage conseilleur et mains aultres sages etvaillans, tous tendens au bien et utilité de ceste terre, et d'autres preudes hommes sages distribueurs et conseilliers loyaulz en la policie commune et bien propre de la personne du roy, si comme messire Jehan, seigneur de Montagu, vidame de Launois et grant maistre d'ostel du roy, sage, loial et preud'omme et de conscience, et cellui suis-je tenue de ramentevoir, car c'est le pere des pouvres et secours des besoigneux, homme prudent et discret, large de son avoir et de sa parole, et aide liberal, et vray ami, si comme maint et moy l'avons esprové ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 178)

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