C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de acroistroit dans 7FMR 
2 attestations 
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[1] Il me semble qu'il fust saison Que pensissiez, et est raison, Conment vous vous mariissiez, Afin que lignie eussiez Qui vostre regne gouvernast, Voire quant il vous succedast, Non mie tant com fussiez vis: Et ce seroit, a mon avis, Vostre honneur, mais plus: vostre los En acroistroit, bien dire l'os, Et vostre pris. (Mir. ste Bauth., c.1376, 81)
[2] Et, ce fait, en la presence des dessusdis, par l'ordonnance du conte de Saint-Pol et du Conseil, maistre Phelippe de Morvillier, premier president, exposa plainement et notablement les diligences que le Roy et le duc de Bourgongne avoient faictes pour mettre paix et union generalment entre les subgiez du Roy, et les refus et empeschemens fais au contraire, en touchant les granspertes et dommages irreparables qui, pour ce, estoient avenuz en Normendie et en tout ce royaume, et finablement de par le Conseil exhorta touz les assistens à perseverer en bonne obeissance envers le Roy, en bonne paix, amour et union l'un envers l'autre, et de adviser toutes manieres de parvenir à bonne et vraie paix generale entre tous les subgiez du Roy, et que, sur ce, ilz voulsissent entendre et adviser diligemment et leurs advis rapporter par devers le Chancelier, ou la Court de ceans, ou le prevost de Paris, sans faire monopoles, conspiracions, assembleez ou consultacions particulieres pour mettre greigneurs divisions entre lesdis subgiez, ou pour yceux esmouvoir à sedicions ou commocions les ungs contre les autres, en defendant les voies de fait, et que es traictiés de paix qui sont ou seront advisez on ne face disjunction ou separacion de la ville de Paris pour le mettre en l'obeissance de mondit seigneur le Dauphin ou de ceulz qui se dient avoir son gouvernement contre le Roy et le duc de Bourgongne et contre toutes les autres villes de ce royaume, qui sont de present en leur obeissance, car, par ce moyen, la guerre et division ne cesseroit point, mais acroistroit et seroit plus perilleuse à la ville de Paris et à tout ce royaume que de present. (FAUQ., I, 1417-1420, 254)

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