| [1] | Monstra le roy comment le conte d'Armaignac, le seigneur d'Alebret et plusieurs autres barons etbonnes villes avoient appellé du prince à lui, et vindrent en leurs personnes requerir adjournement et rescript en cause d'appel, et comment il ne le voult pas faire sanz grant conseil et deliberacion, et ouir les oppinions de plusieurs estudes de droit, de Bouloigne la Grasse, de Monpelier, de Tholouse, d'Orliens, et des plus notables clers de la court de Romme, qui determinerent que reffuser ne le povoit, et comment par voie ordennée de justice, non mie par rigueur d'armes, fu envoyé un docteur juge et un chevalier de Tholouse, qui porterent au prince les lettres, inhibicions et adjournemens, et par le sauf-conduit du seneschal du dit prince, lequel les fist prendre et murdrir mauvaisement. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 118) | | [2] | L'adjournement seroit trop lourt; (LA VIGNE, S.M., 1496, 513) | | [3] | Sur ce que Jean de Bethencourt, porteur de loy apparente, contendoit vers Jehan Le Queu, procureur de Jacques de Rouville, qu'il nommast ses garands par luy appelez aux dernieres assises passez de la question d'entre eulx, iceluy procureur fist appeler Alvarot, Jehan, Loyse et Guillaume dicts de Braquemont et leurs hoirs ou aians cause de deffunct messire Robert de Braquemont, en son vivant chevallier, tant aagez que soubz ages, et leurs conducteurs de par leur faulte, vers lesquieux il se presenta et se vanta pour dilligence qu'il les avoit requis estre adjournez par Pierre Gosse, sergeant, qui present estoit, lequel l'accorda aussi, mais n'avoit peu faire iceluy adjournement, obstant ce qui ne les avoit peu retrouver au povoir de sa et sur ce que le dict de Bethencourt voulloit sçavoir vers le dit Le Queu s'il se voulloit arrester ses dictz garands dist que pour le present ne le voulloit, mais se submettoit la condamnacion à la prochaine assise une pour toute à laquelle de par conseil s'arresta et ut coutume et treu qui faict estre pour et nom qui dict est faire adjourner à la dicte assise. (6205, 489) | | [4] | Et de rechief ledit procureur du Roy, present les maistres des Requestes dudit Seigneur, ledit d'Aigny et un chevalier envoié de par ledit duc d'Orleans pour seeller ledit adjournement et dire audit Chancellier que l'oppinion dudit d'Orleans estoit que le Chancellier le povoit bien seeller, lui requist qu'il seellast ledit adjornement ou, si ne le faisoit, attendu que lui refusoit lettre de justice, il se pourverroit pour le Roy, selon ce qu'il appartendroit, maiz ce nonobstant n'en volt rien faire, pour quoy in subsidium dejustice requist et aussy fit ledit d'Aigny la Court, laquelle leur a ottroyé ledit adjornement, et a requiz le procureur du Roy que ce fust enregistré. (BAYE, I, 1400-1410, 21) | | [5] | Ce fait, la Court ou messeigneurs estans en icelle ont appoinctié que adjournement en cas d'appel soit bailliez auxdiz de la Rochelle à l'encontre desdiz de Portugal, ou cas qu'ilz ne vouldront obtemperer à l'offre audit Thuribié. (BAYE, I, 1400-1410, 243) | | [6] | Or est il vray, comme dit est, et est assés notoire, que combien que lesdis ressors et souverainnetédemourassent a la couronne, et que lesdis Edouart et le prince son filz" en " hommage du roy, " et " que aucuns du pays de Guienne, contes, barons et autres, appellerent du roy d'Angleterre et du prince son filz en Parlement pour les griefs, torts et extorcions que on leur faisoit, et releverent leur adjournement en cas d'appel en laditte court de Parlement. (JUV. URS., Aud. celi, 1435, 212) | | [7] | ] Et avint que les barons, princes et seigneurs se doubtoyent des griefves oppressions que leur faisoit le prince, et de fait appellerent et requisrent au roy qu'il leur baillast adjournement en cas d'appel en forme commune; (JUV. URS., T. crest., c.1446, 127) | | [8] | ce non obstant les baillifz et plusieurs seigneurs mettent lieutenans particuliers faisant tous explois de justice, et baillent commissions, tant en cas d'appel que aultrement, qui est chose bien estrange que ung lieutenant particulier baille adjournement en cas d'appel devant son maistre. (JUV. URS., Verba, 1452, 346) | | [9] | Et a ycellui jour, auquel le dit adjournement estoit fait, comme dit est, le procureur des diz religieus, ou nom de eulz et de leur ditte eglise, eust dit et proposé pardevant ledit nostre devancier en jugement, en la presence des diz Jehan de Mareul et monseigneur Adam, qui venus y estoient, et contre eulz et contre chascun de eulz, pour tant comme il li touchoit, que les diz religieus de Saint Magloire pour cause de leur ditte eglise estoient fondez des roys de France et en l'especial garde du roy noseigneur, et tenoient et advouoient a tenir d'ycellui nu a nu et sans aucun moien tout ce que il avoient es villes de Meri, de Mareul, es terrouoirs et es appartenances d'ycelles villes ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 23) | | [10] | et la, signifiay aus personnes de plusieurs de ses gens le dit adjournement fait a Paris par moy en l'ostel dudit prieur, comme dit est ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 402) |
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Attestation de 