C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de assens dans 7FMR 
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[1] Maiz a lui dire ne m'assens, Et si avra Tost un an qu'Amours m'en navra. (CHART., L. Dames, 1416, 300)
[2] Et pour ce dist il apres : Dois tu atourner et atremper ta voix, ton esperit et tous les mouvemens du corps et de la langue à amendrir les parolles à l'issue de ta bouche en telle maniere que elles ne soient enflées ne decassées au parler trop resoinans ne de fiers voix, ne aspre à la levée des leuvres, mais entendans et formans bien perfectes, souefves et clers, si que chascune lectre qui affiert estre sonné ait son son doulcement, et chacun mot son assens et soit entre haultet bas, et plus bas au commencier que à la fin, mais tout ce convient il muer selon les muemens du lieu, des choses, des achoisons et du temps, car une chose doit l'en conter simplement, autre doulcement, et autre à desdaing, autres par pitié, autre par joye, et ainsi diversement en telle maniere que les maintiens du corps et de la face soient tousjours accordans à la matiere de quoy tu parles. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 167)
[3] je m'y assens. (Mir. enf. ress., 1353, 13)
[4]Agnesot, et je m'y assens ; (Mir. enf. ress., 1353, 27)
[5]Doulce vierge, se vostre grez Y est, je vous pri, consentez Que me donnez graces et sens De si ouvrer, par vostre assens, Que puisse vivre en chaasté; (Mir. enf. diable, c.1339, 3)
[6] Puis qu'il scet tant de l'escripture Que vous dites, et tant de sens, Espoirs trouvera il l'assens Par ou il se pourra sauver Miex que nous ne pourrions trouver, Pour quanque nous avons vaillant. maniere que elles ne soient enflées ne decassées au parler trop resoinans ne de fiers voix, ne aspre à la levée des leuvres, mais entendans et formans bien perfectes, souefves et clers, si que chascune lectre qui affiert estre sonné ait son son doulcement, et chacun mot son assens et soit entre haultet bas, et plus bas au commencier que à la fin, mais tout ce convient il muer selon les muemens du lieu, des choses, des achoisons et du temps, car une chose doit l'en conter simplement, autre doulcement, et autre à desdaing, autres par pitié, autre par joye, et ainsi diversement en telle maniere que les maintiens du corps et de la face soient tousjours accordans à la matiere de quoy tu parles. (Mir. enf. diable, c.1339, 24)
[7]A ce faire est bien mes assens. (Mir. ev. arced., c.1341, 111)
[8]Sire, vous parlez bien et bel, Ce m'est advis, et de grant sens: De moye part je m'y assens. (Mir. ev. arced., c.1341, 122)
[9]Ma cousine, par mon assens Vous leverez, car il m'est vis Que mon seigneur est endormiz. (Mir. femme roy Port., c.1342, 185)
[10] Moy et la royne ouverrons De ses meffaiz que fait avons Par vostre assens. est endormiz. (Mir. femme roy Port., c.1342, 201)

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