C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de attacher dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Mais une corde ou ung landon Pour vous [attacher] hault et court. (P. moyne, a.1500, 51)
[2] Ce jour, la Court a ordonné, en la presence duprocureur du Roy géneral et de maistre J. du Boiz, procureur des religieux, abbé et couvent de S. Deniz en France, que par main souverainne et sans prejudice du procès pendent ceans entre lesdictes parties, et aussi sans le prejudice des droiz desdictes parties les biens et gages prins durant la foire du Lendict derrien passé sur aucuns forains extans à ladicte foire, pour cause de ce que en leurs loges ilz n'avoient miz, fait mettre, coudre ne attacher escripture, peincture, espeintre n'autre chose quelconque par quoy apparust des villes dont ilz estoient, seront pour ceste foiz rendus et restituez auxdis forains en baillant par devent maistres Jaques de Ver et Jaques Cardon, commiz à ce de par la Court, telle caution que pourront bailler d'ester à droit sur ce. (BAYE, II, 1411-1417, 215)
[3] et, après ladicte execucion faicte, furent par maistre Denis Cousin, executeur de la haulte justice, et qui avoit [executé] lesdis d'Oriolle et sondit lieutenant, portées leurs testes et partie de leurs menbres attacher et mettre aux portes d'Arras et Bethune ou pays de Picardie. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 84)
[4] Il lui faudrait (au train qu'à mener tâche) Des serviteurs à journée et à tâche : En trop de lieux veut son coeur attacher, Comme inconstante. (R014, 343)
[5]Et pour ne les perdre, l'on doit, à celles qui souvent vollentsur les murailles, rongner les grandes plumes de l'une des aelles,et ne les laisser entrer une fois aux jardins, car elles en feroyentcoustume : et si cela les garde pondre, et pour plus seure defense,outre ce que dit est, car aux coqs et chappons n'est pasbon de rongner l'aelle, faut attacher et arranger des fagotsd'espines au dessus des murailles d'iceux jardins et d'ailleurs. miz, fait mettre, coudre ne attacher escripture, peincture, espeintre n'autre chose quelconque par quoy apparust des villes dont ilz estoient, seront pour ceste foiz rendus et restituez auxdis forains en baillant par devent maistres Jaques de Ver et Jaques Cardon, commiz à ce de par la Court, telle caution que pourront bailler d'ester à droit sur ce. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 11 r°)
[6] La maurelle, petite etgrande, que l'on nomme symphile majeur, viennent de la partiefroide qu'elles tirent de l'humeur de la terre : la mercure dedeux sortes, l'euphrage aussi de deux ou trois fleurs differentes,la menuë ozeille rouge par dessous, les trois sortes de plantes,tiennent du froid ou temperé : mais le cresson alenois, etl'herbe croissant au fossez que l'on nomme erysimon, la roquette,le sennevé sauvage, et mesmes la saine des deux sortes, ontnatures differentes et plus chauldes, selon l'humeur qu'ellesconfessent de leur proprieté, bref ce sont certains jeux et plaisirsde nature, qui jamais encor qu'elle ne soit cultivee en saterre, ne veut demeurer oyseuse, ou sans faire quelque action,Vray que le chiendent, et celle que l'on nomme arrestebeuf,semblent vouloir plus que la verveine et sanguinaire prendrepossession du lieu où elles s'heritent faute de labeur, mais ellescraignent le couldre, comme leur tyran, pour conclure, ces herbesdernieres couppees et desracinees, par long et profond labeurdoivent puis apres (principalement les chardons) estrerabatues et comminuees devant les premieres pluyes, si que riend'elles non plus que du serpent venimeux, puisse puis apresprogenier et recroistre, car leur naturel est si tost qu'elles reçoiventquelque peu d'humeur celeste, se joindre et attachersi fort au limon de la terre, qu'elles y entrent en telle possessionque leur fait bien souvent suffoquer la mere, concluons doncque les façons de la terre labourable sont espierrer, amender,espandre le fien ou la marne, labourer de premiere façon, rayonner,esmotter avec le rouleau, ou la planche, couvrir, puis quelquetemps apres que les pluyes ont donné sus, labourer de secondefaçon que les anciens disoyent iterer, ce qui ne se faitsans rayonner, et de tierce façon en plusieurs endroits que l'on appelle tiercer : ensemenser, itercer, tirer les herbes qui par l'abondancedes pluyes et luxure de la terre, abondent et surmontentle grain nouvellement levé. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 98 r°)
[7] Et ayant prononcé cest arrest fatal, il envoya querir un gros cloud de charrette qu'il feist attacher à la poultre de la chambre, et feist apporter une eschelle, et lors la contraignit d'attacher le collier de l'ordre des malheureux au col de son triste aymant ; (S181, 133)
[8] Et ayant prononcé cest arrest fatal, il envoya querir un gros cloud de charrette qu'il feist attacher à la poultre de la chambre, et feist apporter une eschelle, et lors la contraignit d'attacher le collier de l'ordre des malheureux au col de son triste aymant ; (S181, 133)
[9] Et combien encores qu'ils eussent peu verifier, si n'osoient-ils s'attacher par proces aux deux plus grands seigneurs de leur cité ; (S181, 150)
[10]Touchant les licts de cotton qui sont appellez Inis, par les sauvages, leurs femmes ayans des mestiers de bois, non pas à plat comme ceux de nos tisserans, ni avec tant d'engins, mais seulement eslevez devant elles de leur hauteur, apres qu'elles ont ourdi à leur mode, commençans à tistre par le bas, elles en font les uns en maniere de rets ou filets à pescher, et les autres plus serrez comme gros canevats : et au reste estans ces licts pour la pluspart longs de quatre, cinq ou six pieds, et d'une brasse de large, plus ou moins, tous ont deux boucles aux deux bouts faites aussi de cotton, ausquelles les sauvages lient des cordes pour les attacher et pendre en l'air à quelques pieces de bois mises en travers, expressément pour cest effect en leurs maisons. (S746, 445)

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