C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de chaloir dans 7FMR 
55 attestations 
 Page /6 

[1] J'ay le corps dont ne puet chaloir, Et le mal qui me fait douloir M'est remanant. (CHART., L. Dames, 1416, 251)
[2] Tant en est huy qui quierent la proye dez revenuez et lez fruitz dez benefices, et le service de Dieu et le salut dez ames lessent en non chaloir! (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 55)
[3] Et par la bouche du sage mande Dieu a ceulx qui mettent en non chaloir sa doctrine, mesprisent ses chastimens, qu'il se rira en leur mortel misere, et se mocquera de leur soudaine confusion. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 65)
[4] Paresse veult dormir et non chaloir, et Avarice quiert travail et chagrin. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 88)
[5] Mettre ens ne la vouloit le roy, Mais les traitres plains de desroy Distrent qu'il n'en pouoit chaloir Et qu'il ne s'en devoit douloir ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 157)
[6] Si lui deffendra doncques qu'il ne face les faulx, desloyaulx contras, roberies, divers baras couvers ou magnifestes que font plusieurs officiers et serviteurs de court en leurs offices pour tirer et rober sans que nulle conscience s'en facent, et dient que ne puet chaloir d'en faire gast ou prendre assez puis que c'est des bien du seigneur, car il est assez riche, mais ilz se deçoivent, car sans faille c'est à leur dampnacion et en rendront à Dieu compte. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 84)
[7] La proprieté de ceste, ce dit Senecque, est que elle fait l'omme paisible, debonnaire, souef, rassis, doulx, et reposé, et desprisier et mectre en non chaloir injures et offences. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 103)
[8] Et mal merite ceulx qui tres bien l'ont servy et où il est tenus ou qui le vallent et despent le sien en choses superflues, en oultrages, boubans et toutes folles mises, et si laisse en non chaloir, en ruine et vagues choses necessaires, bonnes et prouffitables. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 150)
[9] Si nel mettez en non chaloir, Car au monde pourra valoir. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 141)
[10]» Ainsi par le bon enortement de leur vaillant conduiseur Bertran estoient maistres esprouvez de tout ce qu'il convient au mestier d'armes, ainsi que le recite le dit livre, où il est escript que aux bons batailleurs sont neccessaires .VIII. condicions : la premiere, que ilz soient adurcis à souffrir le fais des armes, la seconde, que ilz aient les bras mouvables et abilles pour ferir à destre et à senestre, la tierce, que pou doivent tenir conte de leurs mengiers et non trop eulz charger de viande et de vin, la quarte, que de souefz lis ne leur doit chaloir, la quinte, que point ne doivent redoubter la mort pour la deffense de leur prince, le bien du pais et deffense de la loy, la .VIe., que ilz ne doivent doubter effusion de sang, la .VIIe., plus neccessaire, que ilz doivent estre sages et cautilleux ou mestier d'armes, la .VIIIe., que tant doivent desirer pris d'armes et eschiver honte que pour nulle chose fuir ne doivent, ains estre fermes et arrestés. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 197)

55 attestations 
 Page /6 
Fermer la fenêtre