C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de charretier dans 7FMR 
28 attestations 
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[1]A la treshaulte et excellente majesté des princes, à la treshonnouree magnificence des nobles, circonspection des clers et bonne industrie du peuple françois, Alain Charretier, humble secretaire du roy nostre sire et de mon tresredoubté seigneur monseigneur le regent, lointaing immitateur des orateurs, salut en crainte de Dieu, humiliacion soubz sa justice, cognoissance de ses jugemens et retourner a sa misericorde soubz la pointure de sa punicion. (CHART., Q. inv., 1422, 1)
[2] CY COMMENCE LE LIVRE DE L'ESPERANCE MAISTRE ALAIN LE CHARRETIER Au diziesme an de mon dolent exil, Aprés maint deueil et maint mortel peril, Et les dangiers qu'ay jusquez cy passés Dont j'ay souffert graces a Dieu assés, N'a pas granment es croniques lisoye, Et aux haulx faiz des anciens visoye, Qui au premier noble France fonderent; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 1)
[3] Mais telle coustume y avoit En cel temps, chacun le savoit, Que charretier, ne li cheval, Alassent amont ou aval, Ja de nul ne fussent feru, Ne sur eulx ja ne fust couru. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 179)
[4] Dont, la ou elle s'en aloit pour se recollir a son hostel, et elle fu a la rue ciprieyne, la ou on avoit fait l'autre jour le temple de Dyane, et elle fit tourner son char a dextre par une voie oblique appelee urbieyne afin d'aler en la montegne esquilieyne ou estoit son hostel, son charretier se aresta tout effreyé et retint lez frainz de ses chevaus et monstra a sa dame le corps du roy Servius son pere ilecquez mort et detrenchié. (BERS., I, 1, c.1354-1359, 81)
[5] Et comme nous tousjours portans à très amere desplaisance les divisions et guerres de nostre royaume, lesquelles paravant nostre advenement à la royal majesté estoient encommenciées, et jusques à ores ont duré, à la très grant affliction, oppression et destructionde nostredit peuple, ayons, dès qu'il a pleu à Dieu nous donner eage et temps de discrecion, vacqué, entendu et traveillé, et faict plusieurs de noz parans, gens et officiers vacquer, entendre et traveillier à trouver l'appaisement desdictes divisions et guerres, et mectre paix et union en nostre royaume, et reconsilier et reunir avec nous nostre très chier et très amé frere et cousin Philippe, duc de Bourgoingne, surquoy ayent esté tenues plusieurs convencions et journées en divers lieux de nostredit royaume avec les Anglois, noz anciens ennemis, et nostredit frere et cousin de Bourgoingne, et entre autres en la ville de Nevers, en laquelle eust esté prise, accordée et acceptée autre journée et convencion en la ville d'Arras, ausquelz lieu et jornée d'Arraz ayons envoyé pour nous noz très chiers et très amez cousins le duc de Bourbon, le conte de Richemont, nostre connestable, le conte de Vendosme, grant maistre de nostre hostel, et noz amez et feaulx l'arcevesque de Reims, nostre chancelier, Christofle de Harecourt, nostre cousin, et le sire de la Fayete, mareschal de France, maistre Adam de Cambray, premier president en nostre parlement, maistre Jehan Tudert, maistre des requestes de nostre hostel, maistre Guillaume Charretier, docteur en droit canon et civil, Estienne Bernard, dit Moreau, noz conseilliers, et maistres Jehan Chastenier et Robert Malliere, noz secretaires, et tous noz ambaxeurs, et à iceulx lieu et convencion d'Arras ayent esté, de par nostre saint pere le Pape, nostre très chier et especial amy le cardinal de Saincte Croix, et de par le saint concile de Basle, nostre très chier cousin le cardinal de Chippre, et autres plusieurs prelaz etgens d'eglise notables; (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 207)
[6] par le moyen desquelz cardinaulx et gens d'eglise ayent esté pourparlées et traictiées plusieurs voyes et ouvertures de paix general et particuliere, tant avec lesdiz Anglois comme avec nostredit frere et cousin de Bourgoingne, et finablement, par le moyen d'iceulx cardinaulx et autres gens d'eglise, ait esté conclue et fermée par nosdiz cousins et ambaxeurs, pour et ou nom de nous, avec icellui nostre frere et cousin, bonne paix, concorde et reunion de lui avec nous, et fait, consenti, promis et accordé les choses declarées et contenues ès articles qui de mot à mot s'ensuyvent : Ce sont les offres que nous Charles, duc de Bourbonnois et d'Auvergne, Artur, conte de Richemont, connestable de France, Loys de Bourbon, conte de Vendosme, Regnault, arcevesque duc de Reims, chancelier de France, Christofle de Harecourt, Gillebert, seigneur de la Fayete, mareschal de France, Adam de Cambray, president en parlement, Jehan Tudert, doyen de Paris et maistre des requestes, Guillaume Charretier, Estienne Moreau, conseillers, Jehan Chastenier et Robert Malliere, secretaires, et tous ambaxeurs de Charles, Roy de France, nostre souverain seigneur, estans presentement en la ville d'Arras, faisons, pour et ou nom du Roy, à monseigneur le duc de Bourgoingne et de Brabant, pour son interest et querele qu'il a et puet avoir à l'encontre du Roy, tant à cause de la mort de feu monseigneur le duc Jehan de Bourgoingne, son pere, comme autrement, afin de parvenir avec lui à traictié de paix et concorde. (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 209)
[7] Cestui fut moult experimenté sur les nativités et en fist plusieurs et, entre autres, fist celle au damoisel de Commerci et celle maistre Alain Charretier, secretaire du roy Charles, où il monstra bien qu'il sçavoit de la science des estoilles. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 171)
[8] Et en leur compaignie, le vendredi aouré darrenierement passé, environ heure de VIIJ heures en la nuit, qu'il virent un chartier qui se disoit charretier de madame Katherine de France, seur du roy, auquel chartier, qui avoit acheté du poisson à Petit-Pont, ainsi comme il s'en aloit en son hostel, rue Saint-Jaques, portant une lanterne en sa main, ycellui Jaquet, d'un gros baton qu'il tenoit, rompi et cassa ycelle lanterne, et, oultre ce, lui et yceulx Jehannin Le Brun, Raoulet et un nommé Hennequin, qui estoit compaignon dudit Jaquet, rompirent audit chartier une bourse qui pendoit à sa poitrine, ycelle emporterent, et l'argent qui estoit dedens burent et despendirent celle nuit en une taverne dite à la Granche, estant à Petit-Pont, de laquelle, quant ilz se partirent, ilz cuidierent entrer en l'ostel d'une poissonniere par les fenestres de son hostel, qui estoient ouvertes, pour la cuidier desrober; (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 98)
[9] auquel homme, qui depuis il a oy dire qu'il estoit chartier de madame [Katherine] de France, ainsi comme il fu environ l'enseigne du Turbot, à Petit-Pont, il qui parle, d'un petit baton de fagot qu'[il] tenoit en sa main, rompi à icellui charretier une lanterne qu'il portoit, et, avecques ce, mist sa main à la poitrine dudit chartier, à laquelle pendoit une petite bourse de cuir, laquelle il rompi, et ycelle, [avecques] l'argent qui estoit dedens, despendirent celle nuit en l'ostel de la Granche, de Petit-Pont dessus dit. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 100)
[10] lequel chapperon elle a baillié en garde à la femme d'un charretier, duquel elle ne scet le nom, demourant auprès de l'ostel dudit de Couloigne. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 198)

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