C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de charrettes dans 7FMR 
7 attestations 
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[1] D'aventure se mist le feu en ung caque de pouldre, là où le roy avoit esté, et se print à aucunes charrettes ettout du long de la grant haye, et cuydions que ce fussent leurs feuz. (COMM., I, 1489-1491, 33)
[2] Et quant on a ou fille ou fil, Et il vient, lors est le peril Pour l'eaue, le feu et la terre D'eulx bonne garde et saige querre, Et pour eulx sevrer ensement, Et eulx gouverner doucement, Aprandre a parler par usaige Et poursuir de beau langaige, Et qu'ilz ne chéent sur leur front, Que leur cheveulet soient blont,Qu'ilz ne voisent au feu veoir Et qu'ilz ne s'i laissent cheoir, En eaue, en caverne ou en puis, Et qu'ilz soient a honeur duis, Et ne voisent seulz par la ville, Car de perilz y a cent mille, De pourciaux, de chevaux, de bestes, Qui froissier pourroient leurs testes, De charrettes, de charios, De quoy ce seroit grans rios Et courroux, que durroit tous temps. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 102)
[3] Tout debatu, calculé et visé, Par saiges gens fut dit et advisé Qu'on renvoyroit chariot et charrettes Dont l'on avoit auparavant usé, Car on se fust lourdement abusé De les mener jusques dessus les metes Des mons d'Ambrun, car a peine brouettes Tant soyent gentes y ont chemin et voye; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 146)
[4] Cheriotz, charrettes, brouettes, et autres ustencilles. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 219)
[5] En la dicte Citadelle fut tant trouvé de biens de diverses sortes et d'estranges manieres, que l'en fut plus de huyt jours entiers a les vuyder par force de gens et de charrettes; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 251)
[6] Et, ainsi qu'il arriva au logeis du cappitaine, il le vit avecques ses gens d'armes en une rue du logeiz et tous ses gens armés, à cheval, la lance sur la cuisse, et devant eulx une grant barrière bien espesse faicte de charrettes liées les unes aux aultres. (BUEIL, II, 1461-1466, 247)
[7] ROBIN VASSELIN, sergent à verge du roy nostre sire ou Chastellet de Paris, demourant à Paris, près de la porte de Montmartre, tesmoing oy et examiné sur ce que dit est, et juré en la presence de partie, qui en riens ne l'a voulu contredire, l'an mil CCCIIIJxx et onze, le lundi VJe jour de novembre, dit et deppose par son serement que, samedi derrenierement passé ot huit jours, environ neuf heures devant midi, lui qui deppose, qui est sergent des impositeurs du grain de la ville de Paris, vit passer trois charrettes chargées de blé qui montoient par la rue de la Vennerie, en alant vers le Chastellet; (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 354)
[8] ou ses commis et depputez, portans ces presentes, puissent, appellees et presentes les justices des lieux, arrester et acheter blez, avoines et vins pour la despense de nostredit hostel, partout ou trouver les pourront, en paiant promptement de ce que arresté et acheté auront pris raisonnable, au dit et tauxacion des justices desdiz lieux, et avec ce puissent arrester et prendre chevaulx, charrettes, charroiz et autres voictures, par eaue et par terre, avec toutes autres choses necessaires pour iceulx blez, avoines et vins amener et faire venir partout ou nous serons, en les paiant et contentant de leurs salaires raisonnables. (8205, fol. 130v)
[9]Et entre les bergeries et porcheries justement à l'oppositedu portail de la grange, ferez un lieu de hauteur competenteen forme d'appentils pour mettre à couvert voz charrues,charriots charrettes, hacquets, tumberaux, et autres instruments,et harnois de labour, si vous n'aymez mieux faire cestappentils soubs vostre voliere, n'ayant autorité de faire commeà fief colombier à pied. charrettes, charroiz et autres voictures, par eaue et par terre, avec toutes autres choses necessaires pour iceulx blez, avoines et vins amener et faire venir partout ou nous serons, en les paiant et contentant de leurs salaires raisonnables. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 7 v°)
[10]LEs anciens faisoyent grand cas de l'ormeau, à raisondes vignes, parce qu'ils maryoyent les vignes à l'orme, comme mesme ce jourdhuy l'on fait encoren Italie : maintenant l'orme est appliquee à autreusage necessaire à la maison rustique : aussi avons-nous commandéau pere de famille qu'il fist planter une ormaye etaulnaye au bout de son jardin fruitier, l'une pour le fagotageet pour les rouës et assieux des charrettes et charrues : l'autrepour le chauffage et autre aisance, outre le plaisir que tousdeux apportent le long de l'Esté. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))

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