C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de chaut dans 7FMR 
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[1] Il ne me chaut a qui mon fait desplaise. (CHART., Compl., 1424, 323)
[2] Ce que je fais doit estre pardonné: Je ne suis plus cellui que je souloye, N'il ne me chaut qu'on cuide que je soye, Puis que la mort m'a departy de celle Que tant valoit que tous furent en elle Les biens qu'autres choisiroient pour eulx. (CHART., R. Bal., c.1410-1425, 387)
[3] A maint desplait l'oÿr compter, Non pas pour pitié qu'ilz en ayent, Mais bien leur est advis qu'ilz ayent De droit les biens, l'or et l'argent, Si leur chaut peu de povre gent! (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 127)
[4] Et, pour mener tel gourmandise, Ne leur en chaut il en quel guise Facent faulx ouvrage a la gent, Mais qu'ilz puissent tirer argent. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 75)
[5] Adont deguerpi la contree Et la damoiselle ensement, Car pis lui en est durement, Mais petit lui chaut de sa perte, Ne de sa gent preux et apperte, Qui la gisent mors entassez (Car de gent avoit il assez) Tant que li champ en yerent plain. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 239)
[6] De soif, de chaut et de famine, Avant que passast lonc termine, Orent maint grant meschief en l'ost, Car Fortune tout bien leur tolt. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 312)
[7] Pour ce que les differences des choses contraires l'une de l'autre en leur estre sont plus nottoirement cogneues et aperceues, leurs forces et natures non semblables près à près, si comme le blanc emprès le noir, le jour emprès la nuit, le chaut amprès le froit, et ainsi de toutes choses contraires, n'est mie doubte que à la difference du mal, quant le bien est louez, ce est en vituperacion du mal, aussi, quant le mal est blasmé, ce doit estre à l'augmentacion du bien ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 74)
[8] que vous chaut il De mettre vo nom a vo fil? (DESCH., M.M., c.1385-1403, 82)
[9] La refroide le chaut esté Ou il a par avant esté; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 220)
[10] On congnoit le chaut par le froit, On congnoit le tort par le droit, L'en congnoit le vray par le faulx, Les diligences par defaulx Qui sont nommées negligences; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 320)

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