C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de commun dans 7FMR 
524 attestations 
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[1] Ce vous puis je mettre au devant que, aprés le lien de foy catholique, Naturevous a devant toute autre chose obligiez au commun salut du pays de vostre nativité et a la defense de celle seigneurie soubz laquelle Dieu vous a fait naistre et avoir vie. (CHART., Q. inv., 1422, 10)
[2] Si est force de dire que ceulx sont desnaturez, qui au commun besoing et pour le salut de leur païz et seigneurie n'efforcent leur povoir, et mieulx veulent soy laisser perdre avecques la chose publique que pour icelle soy exposer a peril. (CHART., Q. inv., 1422, 11)
[3] Encor, afin de monstrer par exemple, que au besoing commun des Rommains nulle chose particuliere, tant feust precieuse, n'estoit espargnee ne recelee, racompte Vegece que, comme aux engins de guerre, dont les Rommains defendoient le Capitole de Romme, feust defailli le cordage, les dames de Romme firent couper leurs blons cheveux et bailler pour faire cordes et secourir a la publique necessité, et consentirent leur plus chier et naturel adournement estre converti en rude mistere et traitié par les dures mains d'ouvriers mecaniques ce que depuis l'eure de leur naissanceavoient espargné sur leurs chiefs et de leurs mains soigneusement cultivé. (CHART., Q. inv., 1422, 31)
[4] " Qu'est ce autre chose a dire si non que, en soy cuidant sauver a part, forclorre l'aide de ses biens au besoing commun et priver eulx mesmes et la chose publique de l'usaige des biens qui d'elle sont issuz, mais tant sont ilz deceuz que maintes fois perdent leur chatel pour eschiver de proufiter au bien commun; (CHART., Q. inv., 1422, 32)
[5] " Qu'est ce autre chose a dire si non que, en soy cuidant sauver a part, forclorre l'aide de ses biens au besoing commun et priver eulx mesmes et la chose publique de l'usaige des biens qui d'elle sont issuz, mais tant sont ilz deceuz que maintes fois perdent leur chatel pour eschiver de proufiter au bien commun; (CHART., Q. inv., 1422, 32)
[6] Soit doncques regardé quans aguetz d'ennemis, dangiers des servans et souldoiers mal contens, indignacions de gens escondiz ou reboutez, murmure de subgiez, plaintes de peuple et de commun, rappors divers et souspeçonneux, ligues et riotes entre les siens, prince menant guerre est tenu d'escouter, doubter et refraindre, et chacun cognoistra que plus a d'eur, sceurté, franchise, suffisance et faculté de vivre a son gré, en la loge d'un petit bergierque es haulx palais des princes que grant autorité de seigneurie a fait estre serfz a plusieurs pour icelle avoir, mais plus que serfz quant le besoing contraint a la defendre. (CHART., Q. inv., 1422, 46)
[7] Quel exemple avons nous en ce cas du vaillant magnanime Scipion, qui bien fait a ramentevoir comme, ou temps que la seigneurie romaine estoit si durement foulee par Hannibal, aprés ses grans victoires, que es couraiges des Rommains n'avoit plus comme nulle esperance de salut de leur cité et que la plus grant partie d'eulx descendoit en oppinion de monter es nefs et abandonner Romme et aller habiter en autres regions, il, qui le peril commun de lui et des autres cognoissoit, le vouloir aussi du Senat qui se vouloit departir, vainqui les doubtes de son cuer par l'affection publique, si tira son espee emmy le conseil et jura haultement que qui parleroit plus de habandonner la cité sentiroit au trenchant de son espee que doit estre le guerredon de ceulx qui la chose publique delaissent pour leur singulier salut. (CHART., Q. inv., 1422, 49)
[8] mais l'affection du bien publique peut estaindre voz desordonnances singulieres, se les voulentez se conjoingnent en ung mesme desir de commun salut et en souffrant leur fortune et les ungs vers les autres gardent pacience, peut a tous ensemble venir ce bon eur que chascun veult querir par divers remedes. (CHART., Q. inv., 1422, 64)
[9]Pour ce furent tous d'un commun assent Que on escriproit Tout ce debat, ou tant qu'il souffiroit, Et qu'au retour le hoir Phebus le liroit Et s'il lui plaist, son advis en diroit. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 195)
[10] Joie ou deul, tout est a commun; (CHART., L. Dames, 1416, 215)

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