C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de communs dans 7FMR 
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[1] Et qui ne peultattaindre a congnoistre son fait par argumens profons s'aidera d'entendibles exemples, qui sont communs aux simples et aux sages, et empraingnent fort au courage pour la proporcion et equalité que nos singuliers cas ont avecquez lez privees avantures dez aultres. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 133)
[2] Dont je y vi de faulses gens En grant honneur, plus diligens De propres prouffis acquerir Que des prouffis communs querir,Assimulans avoir vertus ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 44)
[3] Si vindrent de communs accors, Et tous yvres hors s'en saillirent. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 257)
[4] Et qu'il soit vray qu'en vertu soit toute joye le preuve Aristote par vray argument qui veult dire ainsi : Comme gloire et parfait delit ne puist estre en quelconques chose escalourgiable ou muable, c'est assavoir qui puist estre mué de un en autre, si que sont souvent les communs deliz par divers accidens de joye tourné en dueil, ne puet doncques estre felicité, laquelle chose est droite joye fors ès choses qui sont en si hault degré de bonté et si fichiées que decheoir ne peuent pour quelconques troubles ne estre tresbuchiées. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 64)
[5] Car puis qu'il est ainsi, si que dit Aristote au premier cy dessus ou latin, que les communs hommes meismes qui ont grant courage et bon entendement par droite nature soient constituéz d'avoir la prerogative sur les autres par plus forte raison, toy, et tous autres princes ja establis aux seigneuries et gouvernemens de grant multitude de gent vous est tres necessaire. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 106)
[6] Et n'est pas doubte que meilleurs en seroient les besongnes du roy et les communs prouffis, quoy qu'il semble à ceulx qui l'ont acoustumé que meismes merchandise et tous autres affaires ne puissent estre frequentées sans l'usage de menterie, laquelle chose n'est autre riens ne mais coulourer de faulceté, tricherie et barat par dire mençonges par grans sermans parjurés afermeement. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 165)
[7] Et aussi que à l'exemple de lui se confourment voulentiers les subgiéz, soit en bien ou mal qu'il se demonstre plus parfaict que les communs hommes, se doit moult traveiller de vaincre en soy toutes passions vicieuses. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 172)
[8] La .XIIe. estoille, qui est la principale de leur gloire, sera la vision de celle benoite Trinité du Pere, du Filz et du Saint Esperit en unité d'essence divine, où ilz se mireront et la contempleront incessamment, dont la joye et delectacion est à nous incomprenable et non mie à eulx, saoulable si comme sont à nous noz communs plaisirs et joyes, mais plus delittable de tant comme plus est regardée. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 51)
[9] et par ceste provident mesure trover, est à presumer qu'encore n'estoient orloges communs. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 42)
[10] et vrayement, tout soient ilz ou temps d'ore pou communs, j'en aperçoy entre les autres un en son temps digne d'estre nommé vray milite, non obstant les contredisens qui jugent non mie selon les effettz des choses, mais au regart du repos des membres, et ce est le sage roy Charles, dont nous traittons, duquel est certain que comme introduit par l'administracion de raison et grant prudence en toutes choses, sanz faille fu conduit par ces quatre susdittes vertus et meurs en tous les fais generaulx et particuliersde ses guerres, et ce nous tesmoigne et fait certains la vraye experience, que nous sçavons clerement par la fin de ses glorieuses conquestes, des quelz fu principal capitaine sens, avec l'aide de Dieu, qui donne bonne fortune, diligence et force de soustenir les diversitez comprises en telles bellacions ou batailles ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 117)

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