C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de courson dans 7FMR 
10 attestations 
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[1] Requis s'il cognoist Perrete, femme Guillaume Le Courson, et jadis femme dudit defunct, qui moustrée li fu en jugement, dist par son serement que non, et que oncques jour de sa vie il n'ot afaire par compaignie charnelle avec elle. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 269)
[2]Charles, par la grace de Dieu roy de France, savoir faisons a tous, presens et a venir, de la partie des amis charnelz de Jehan Courson dit du Bois,povre homme, nous avoir esté exposé que, comme le dimanche aprés la feste saint Remi darrain passee, environ soleil esconsant, aprés ce que le dit Jehan et un appellé Jehannin Poulain orent longuement joé a la paume, et depuis beu en taverne vers l'eglise de Saint Martin des Champs a Paris, ilz, en eulx en alant paisiblement, senz aucune esperance de trouver ou faire riote ou debat a aucun, par la rue de Darnestal, estant en la haulte et toute justice des religieux de Saint Magloire vers ledit lieu de Saint Martin des Champs, droit a la porte nommee la porte du Bourc l'Abbé, chascun en son repaire, et par especial ledit Jehan pour souper avec sa femme et mesnie en son hostel prés du bout de la rue de Quiquampoit qui estoit et est assez pres de la dicte porte, eussent d'aventure apperceu en ycelle rue de Darnestal, environ l'ostel du Plat d'Estain, un homme nommé Guillemin de Villiers, avecques li un autre sien compaignon et complice, qui moult injurieusement parloient a un desdiz religieux de Saint Magloire, preudomme, devost et de tres honneste vie, conversacion et renommee, et li disoient plusieurs vituperes, injures et derrisions. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 455)
[3] Pour laquele chose, ledit Poulain et ledit Jehan Courson, qui estoit sergent sermenté d'iceuls religieux de Saint Magloire, aians lors vergoigne et doleur des dictes injures et vituperes pour lesquelz ledit religieux s'estoit departi et alé vers son eglise, et aussi que ladicte rue de Darnestal estoit et est, comme dessus est dit, en la justice desdiz religieux et que il leur y estoit deu reverence ainsi que il sembloit aus diz Jehan et Poulain, se feussent adreciez contre ledit Guillemin et son dit complice ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 456)
[4] et entre eulz se fussent pour cause de ce meues plusieurs contencieuses paroles et tant que ledit Jehan Courson, doubtant que ycelui Guillemin, qui moult estoit grant brigueur et tres rioteux homs et qui depuis an et demi en ça ou environ avoit occis un homme vers l'eglise Saint Eustace a Paris, ainsi ne feist de lui, sacha un coustel et semblablement ledit Poulain un autre, qu'ilz avoient penduz a leurs saintures, et aussi firent les diz Guillemin et son complice, et telementgeterent l'un vers l'autre tant de pierres comme de cousteaulx que d'aventure et par cas de meschief ledit Guillemin fu actaint et navré d'un cop de coustel ou costé par ledit Jehan Courson, duquel cop mort s'ensuy tantost aprés en la personne d'icelui Guillemin. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 456)
[5] et entre eulz se fussent pour cause de ce meues plusieurs contencieuses paroles et tant que ledit Jehan Courson, doubtant que ycelui Guillemin, qui moult estoit grant brigueur et tres rioteux homs et qui depuis an et demi en ça ou environ avoit occis un homme vers l'eglise Saint Eustace a Paris, ainsi ne feist de lui, sacha un coustel et semblablement ledit Poulain un autre, qu'ilz avoient penduz a leurs saintures, et aussi firent les diz Guillemin et son complice, et telementgeterent l'un vers l'autre tant de pierres comme de cousteaulx que d'aventure et par cas de meschief ledit Guillemin fu actaint et navré d'un cop de coustel ou costé par ledit Jehan Courson, duquel cop mort s'ensuy tantost aprés en la personne d'icelui Guillemin. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 456)
[6] Pour lequel fait ledit Jehan Courson, doubtant rigueur de justice, s'est absentez, et pour ce a esté appellez a noz droiz, et pourroit estre banniz de nostre royaume et perdre tant pou qu'il a de chevance et aussi la demourance de nostre ville de Paris en laquele il a esté nourry de jeunesse et y a ses parens et amis, se par nous ne li estoit sur ce pourveu de nostre grace et misericorde, sicomme ilz dient. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 457)
[7] Si nous ont fait humblement supplier que, ces choses considerees, et aussi que ledit Jehan Courson, qui touz les jours de son aage a esté de bonne vie, renommee, homme paisible et de tres honneste conversacion, n'avoit oncques eu audit Guillemin de Villiers ne son dit complice riote, debat ou raencune, ne oncques mais ne fu reprins d'aucun autre villain blasme ou reproche, et que lesdiz supplianz ont du tout satisfait a partie pour ledit Jehan Courson, et aussi que il nous a bien et loyaument servi en noz guerres comme arbalestrier, tant es parties de Guienne et de Brie comme ailleurs, nous lui vueillons sur ce faire et impartir nostre dicte grace. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 457)
[8] Si nous ont fait humblement supplier que, ces choses considerees, et aussi que ledit Jehan Courson, qui touz les jours de son aage a esté de bonne vie, renommee, homme paisible et de tres honneste conversacion, n'avoit oncques eu audit Guillemin de Villiers ne son dit complice riote, debat ou raencune, ne oncques mais ne fu reprins d'aucun autre villain blasme ou reproche, et que lesdiz supplianz ont du tout satisfait a partie pour ledit Jehan Courson, et aussi que il nous a bien et loyaument servi en noz guerres comme arbalestrier, tant es parties de Guienne et de Brie comme ailleurs, nous lui vueillons sur ce faire et impartir nostre dicte grace. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 457)
[9] Pourquoy nous, attendu ce que dit est, inclinanz favorablement a leur supplicacion, audit Jehan Courson dit du Bois, ou cas dessus dit, avons quictié, remis et pardonné et, de nostre certaine science, grace especial et auctorité royal, quictons, remectons et pardonnons par ces presentes ledit fait, appeaulx et banissement, se pour ce appellez ou baniz estoit, avecques toute paine corporelle, criminelle et civile que pour occasion de ce il puet avoir encouru envers nous, et le restituons a sa bonne fame, renommee, pais et biens non confisquez, en mectant du tout a neant yceuls appeaulx et banissement et sur ce imposant scilence perpetuel a nostre procureur. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 457)
[10] Si donnons en mandement a nostre prevost de Paris et a tous noz autres justiciers et officiers, presens et a venir, et a leurs lieutenanz et a chascun d'eulz, sicomme a lui appartendra, que de nostre presente grace facent, seuffrent et laissent ledit Jehan Courson joïr et user paisiblement, sanz le molester ou empescher ou souffrir estre molesté ou empesché aucunement au contraire, mais, s'aucuns de ses biens sont pour ce prins ou arrestez, lui mectent ou facent mectre senz delay a plaine delivrance. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 457)

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