C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de crois dans 7FMR 
258 attestations 
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[1] Reliquiaires d'or ouvrez A pierrerie bien gravez, Crois, ensenciers, custodes, plas D'or et d'argent, ymages plas Ou enlevez d'orfaverie, Ou moult a riche pierrerie, Et d'autres paremens d'eglise Y a, sanz nombre, a grant devise, Au service Dieu desdiez, Et ceulx sont les mieulx employez, Et tresors de toutes manieres. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 139)
[2]Si dis que je n'oublieroie Celle parole, ains la diroie En lieu d'ewangille ou de crois Au passer de divers destrois Ou puis en maint peril me vis ; (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 50)
[3] Là furent trouvées maintes nobles choses, que je passe pour briefté, et, entre les plus notables choses, fu trouvée une petite ampole, où avoit escript grec et latin que ce estoit du propre sang du precieux corps de Jhesu-Crist, qu'il respandi sus l'arbre de la crois. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 95)
[4] Elle lui donna un bel reliquiaire d'or grant et moult riche de pierrerie, où ot de la vraye crois et autres reliques, et le dauphin lui donna .II. tres beaulz brachez à coliers d'or etbelles laisses ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 123)
[5] Quant la crois lui fu presentée, la baisa, et, en l'embraçant, commença à dire, regardant la figure de Nostre-Seigneur : «Mon tres doulz Sauveur et Redempteur, qui en ce monde daignas venir, affin que moy et tout l'umain lignage, par la mort, laquelle, voulontairement et sanz contrainte, vouls souffrir, rachetasses, et qui, moy indigne et insipient à gouverner ton royaume de France, as institué ton vicaire, j'ay tant griefment vers toy pechié, dont je dis : «Mea culpa, mea gravissima culpa, mea maxima culpa», et, nonobstant, mon doulz Dieu, que je t'ay courroucié par deffaultes innumerables, je sçay que tu es vray misericorset ne veulz la mort du pecheur ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 189)
[6] Et s'il n'eust eu la nourriture autre que les seigneurs que j'ay veu nourrir en ce royaulme, je ne crois point que jamais se fust ressours: car ilz ne les nourrissent seullement que à faire les folz en habillemens et en parolles; (COMM., I, 1489-1491, 69)
[7] Et se tu ne crois en mes vers, Et ne soies de femme expers, Croy donques a l'experience De ceuls qui tant eurent science, Et qui par les femmes qu'ilz orent Nous ont escript ce qu'ilz en sorent. et en parolles; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 83)
[8] On ne tent qu'a avoir argent, Du plus juene jusqu'au plus vieil, Regne couvoitise et son fieil, Ne je ne voy fille ne fil Qui ne soit au jour d'ui subtil Entre les princes et les roys De demender la Saincte Crois; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 153)
[9] et ce pers tu, Se tu ne crois aux sains escrips Que je t'ay cy devant escrips; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 221)
[10] Mais au saillir que Saintré fist, sa visire levee, il baisa sa bannerolle, et en disant sa beneisson que Madame lui avoit monstree, en faisant un tresgrant signe de la crois, puis la rebaisa et la bailla a un de ses conseilliers. (LA SALE, J.S., 1456, 126)

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