C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de croissant dans 7FMR 
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[1] noble jouvencel, plaise toy aucunement prendre plaisir à penser comment c'est belle chose veoir prince, mesmes en son juene aage et tousjours en croissant de bien en mieulx, paréz de belles duissons et manieres que ceste dicte vertu contient, c'est assavoir desprisier vices sur toutes riens et desirer atraire toutes bonnes meurs et belles manieres, tant en effect commeest prince sage, amoderé, de belle faconde en mantien et discrete parleure, vers Dieu et son service faire son devoir, à ses consaulx ententif aux opinions des sages conseillers, aux estrangiers gracieux, en seigneurie et bel accueil chascun recevoir selon son degré, de grant amour vers ceulx de son sang, en contenances et parolles, comme riens ne soit plus agreable à veoir que honnorer les bons et vaillans, voulentiers ouir parler de leurs faiz, rendre guerdon à ceulx qui le desservent, doulx, humain, gracieux, traictables, joyeux, apoint en temps et lieu et où il appartient, en ses jeux et esbatemens courtois, amoderé, et sans effroy en tous aages. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 105)
[2] Quant est venu cestui bon duc en aage de meureté, toute celle jolie jeunece a tournée en sens et amoderacion, en bon conseil, devocion et coustance, et combien que ses condicions aient tousjours esté louables, encore à present toudis en croissant les degrez de vertus sont ses meurs et ordre de vivre moult dignes de recommendacion et los ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 157)
[3] Ainsi ala tousjours, à l'aide de Dieu, croissant la poissance du roy Charles tant que aucques toute ou la plus grant partie de la duchié de Guiene, avecques les terres et bonnes villes et citez, que le roy d'Angleterre tenoit en France, comprises ou traictié de l'efforciée paix, si comme est declairié, furent rendues et conquises au roy de France, lesquelles avoient esté gaigniés, aucunes par assault, autres par batailles et force, aultres raimptes par argent à cause d'eschiver perdicion de gens, et en maintes diverses manieres, tant que quites furent demourées soubz l'obeissance du roy ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 228)
[4] Ainsi comme ouir povez, par grace de Dieu et desserte du sage roy Charles, aloit tous les jours croissant l'augmentacion de sa bonne fortune, qui, au fueur de l'acroissement plus reluisoient en lui à double vertu graces et bonnes meurs, et plus en plus abondoit son bon sens, qui le rendoit expert en toutes choses convenables ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 236)
[5]Puis me pris aux livres des pouetes, et comme de plus en plus alast croissant le bien de ma congnoissance, adonc fus je aise quant j'oz trouvé le stille a moy naturel, me delictant en leurs soubtilles couvertures et belles matieres mucees soubz fictions delictables et morales, et le bel stille de leurs mettres et proses deduites par belle et polie rethorique aournee de soubtil langage et proverbes estranges; (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 110)
[6]" Le seigneur de Bueil, d'azur a un croissant d'argent, les pointes contremont, a VJ croisectes d'or recroisectees, aux longs piez, et crioit "Bueil! (LA SALE, J.S., 1456, 194)
[7] Comme Sercorius ot en Espaigne grant neccessité de passerune riviere, car les anemis le sievoient de trop près, voyant qu'il nepovoit passer, il s'arresta sur la riviere, et fist la son logis enmaniere de ung croissant, et le fist assez large, et y fistporter toute chose neccessaire qui povoit ardoir et assembler tout le bois et fist bouter lefeu; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 49)
[8] A tous les dieux aultre bien ne demande, Fors qu'il ait vie pour estre pondeureux, Tresamoureux, en guerre adventureuxEt qu'en croissant de mieulx en mieulx amende. (LA VIGNE, S.M., 1496, 141)
[9] Et de coste icelle avoit ung moult beau serf volant qui de l'erbaige croissant au pied dudit lix se nourrissoit et substantoit. (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 114)
[10] Robinette Noire Trache dist sur ce chappitre que cellui qui perchoit le croissant a plaine bourse, il le doit saluer et encliner devotement, et pour certain il multipliera toudis celle lunoison. (Ev. Quen. I, c.1466-1474, 92)

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