C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de croissent dans 7FMR 
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[1] tant est es anciens couraiges prouchaine et si inseparablement enracinee l'amour naturelle du païz que le corps tent a y retourner de toutes pars comme en son propre lieu, le cuer y est donné come a celle habitacion qui plus lui est aggreable, la vie et la sancté y croissent et amendent l'omme y quiert sa sceurté, sa paix, son refuge, le repos de sa vieillesce et sa derreniere sepulture. (CHART., Q. inv., 1422, 11)
[2] Or met aguetz, espïes et escoutes, Et lui croissent tousjours nouvelles doubtes; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 185)
[3] L'autre n'a rien fors desplaisirs, Et lui croissent aprés desirs Par mains assaulx. (CHART., L. Dames, 1416, 260)
[4] Pour certain l'evidence en est tout oultre manifeste, se on veoit que ou dedens des haultz palaiz naissent et croissent intestines dissentions et privees deffiances. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 80)
[5] Quelle humilité pourrés vous garder en temps eureux, quant voz presumptions et rumeurs croissent entre lez meschiefz? (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 82)
[6] Mais merveilleuse est l'aventure Des joyaulx donnez de Nature, Car ilz ont tel proprieté, S'il n'y a contrarieté De maladie, qui les tourne, Qui le corps grieve et mal atourne, Que, tout ainsi que croist le corps, Les vertus d'eulx croissent encors Plus fort et deviennent plus belles, Et plus fort luit la clarté d'elles; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 32)
[7] là, souventes fois sont procurées foles amours ou mains vicieus deliz en plusieurs manieres, ou es aucuns, par la chaleur de leur sang, batailles et riotes, autres par impacience prenent contens à leurs meilleurs amis, recopvent et aiment leurs mortelz anemis et ceulz, qui les trahissent, comme sont les aduleurs ou flateurs, portans venin engoisseux, dont ilz ne cognoissent la decepvance, ne admonnestement de sage contre leur oppinion n'y tendroit lieu, enserchent jeux et deliz sanz regart au petit effett de la fin, s'envelopent legierement en infinies folies, dont le retraire n'est mie sanz peine, legierement tournent leur pensées à mauvais consaulz, habondent en oppinions volontaires au contraire de raison, croissent en paroles sanz frain, affermées en pure volenté, sanz regart où ce peut cheoir ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 25)
[8] Et si voions neis que li arbre Sur les caillos et sur le marbre Croissent et font leurs fruiz divers, Ne n'yert ja nulz si granz yvers Que leur racine ne s'extende En terre, et autre arbre ne rende. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 7)
[9] Le lundi huytiesme jour de juing mil quatre cens quatre vingtz et quinze, le roy partit de Viterbe aprés qu'il eult ouy messe a Saincte Roze et alla coucher a Montflascon ou croissent les bons vins muscadetz; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 272)
[10] Encor dois tu penser aussi, Pour toy mettre hors de soussi, Non mie penser, mais savoir, Se tu vues joie et pais ravoir, Que puis qu'elle a parfaitement Tous les biens qu'on puet bonnementYmaginer, dire, ou penser, Qui croissent en li sans cesser, Et qu'elle est des vertus parée, Et de tous vices separée, Qu'il couvient de neccessité Qu'en li soit Franchise et Pité, Humblesse et Charité, s'amie; (MACH., R. Fort., c.1341, 60)

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