C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de croistre dans 7FMR 
89 attestations 
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[1] Comme doncques, en l'an mil IIIICXXII, je veisse le roy anglois, ancien adversaire de ceste seigneurie, soy glorifier en nostre ignominieux reproche, enrichir de noz despoilles et despriser noz faiz et noz couraiges et des nostres, qu'il a vers soy atraiz, fortifier les voulentez a son aliance, et avecques ce noz vices croistre avecques le temps et a noz aveuglees affections adjouster tousjours quelque chose a nostre confusion, j'ay conclut en ma pensee que la main de Dieu est sur nous et que sa fureur a mis en oevre ce flaiel de persecution,et ay curieusement encerchié par les discours des Sainctes Escriptures les faultes et les punicions de noz peres et des primerains et en grant craincte debatu en ma pensee se ceste douloureuse affliction en est en verge de pere pour nostre chastiement ou en rigueur de juge pour nostre exterminacion. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[2] Tu leur es umbre a faire leurs iniquitez et ilz te font umbre a multiplier tes vices et croistre ta compaignie de larrons pour avoir plus de souldees et acquerir greigneur renommee, dont tu destruis le peuple et ton honneur, et si te rendent tes pechiez et l'orreur des cruaultez de ta compaignie indigne d'avoir la grace de bien faire, deffiez et descouragez d'avoir victoire sur tes ennemis, et en la fin te mectront a confusion, se par meilleur adviz n'y donnes aucun prochain remede. (CHART., Q. inv., 1422, 40)
[3] Si fait valoir Les cuers des bons et croistre leur vouloir Et mettre paour et crainte en nonchaloir Et de tous faiz honteux leur cuer douloir, Et si leur donne Le hardement et la voulenté bonne Qui par honneur croist en eulx et foisonne. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 161)
[4] Et pour ce que nous vous cuidons tel que bien vous savrez excuser et deffendre de ceste charge quant vous en serez adverti, nous vous envoions le double, esperans que vous mectrez peine a vous geter hors de ce blasme a voustre honneur et a l'esjouissement de ceulx qui plus volentiers verroient voustre los croistre que amendrir. (Lettres Chart., 1425, 360)
[5] Ilz ne furent par formez tieulx Pour desdaingner et nonchaloir, Mais pour croistre de bien en mieulx Ceulx qui ont desir de valoir. (CHART., E. Dames, 1425, 365)
[6] " Je croy bien que son honneur croistre Doit vouloir chascun gentilhomme Pour soy faire amer et cognoistre, Quoy que la sayson n'est pas comme Elle estoit du temps noz ancestres, Car ceulx qui les vaillans faysoient Estoient les bons vaillans maistres Qui les vaillans recognoissoient. (CHART., D. Her., p.1415, 425)
[7] La dissolution des bas prestres commença ceste plaie en Behaingne, et la negligence des grans prelas la fera croistre et durer par tout, qui tant fuient lez sains consilles, comme le maulvez enfant a escolle. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 58)
[8] Les jeunes hommes de son ost, Pour soustenir les guerres, vost Establir chevaliers et faire, Mais trop lui tourne a grant contraire De ce que nulles femmes n'ont, Car croistre leur lignee moult Vouldroit et, pour ce, s'avisa De grant cautelle et avis a Pris tel, com orrés deviser : Un jeux a pris a aviser Et, en mains lieux, crier a fais Les beaulx tournois, qui seront fais A Romme, et joustes nouvelles ; a confusion, se par meilleur adviz n'y donnes aucun prochain remede. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 181)
[9] Et, comme Rommains leurs messages Y eussent tramis bons et sages, Qui ne rapportoient recortDe nesune amende, n'acort De paix, ains mieulx veulent la guerre Tarentin qu'aux Rommains paix querre, Grant armee firent Rommains, Et, comme ilz eussent en lieux mains Envoyez leur osts conquerir Citez et terres acquerir, Par quoy avoient moins de gens, Chevaliers firent de sergens Et de toute gent, d'ou que ilz fussent, Pour croistre leur ost et qu'ilz eussent Plus gens ; (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 200)
[10] Et dit apres: Mais les cuers des esleus qui attendent les grans joies de Paradis prennent force contre les assaulx des adversaires, car de tant comme plus croist la bataille, de tant attendent-ilz plus glorieuse vittoire, et tant que si affermez sont es tribulacions que, si comme le feu ardant dont le vent rabat la flamme, si que il semble qu'il doie estaindre, mais il le renforcist et le fait plus croistre, ainsi par tribulacions croist leur ardeur de leur desir à Dieu. aucun prochain remede. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 43)

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