C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de crue dans 7FMR 
7 attestations 
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[1] si ot attachiee A .Ie. perche, qu'el ne chiee, Chïer crue, et la perche tint Droicte en sa main, et bien retint ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 58)
[2] Pour le present, c'est bon esbatement, Et qu'on ait vin pour nettier la dent : En char crue mon cueur ne se delitte. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 136)
[3] Si comme aucunes femmes grosses ont appetit de mangier fruiz vers ou char crue, pour la cause que les medicins scevent bien. (ORESME, E.A.C., c.1370, 380)
[4] Et pour ce quil manguent crue viande, il ne parlent point, mais sifflent lun apres lautre comme serpens. (6203, 340)
[5] Et si ne manguent point de pain, mais char toute crue ; (6203, 393)
[6] Puis paumoyez aux mains les espices, de la char toute crue, en luy donnant fourme de pomme; (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 253)
[7] Ilz vivent de herbes, de fruiz, de miel, de char crue et cuite, quant ilz en peuent avoir, de lait, de glan et de faine, de froumiz et de toute vermine et charroigne, et montent sus les arbres pour querir des fruiz. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 85)
[8] Et aussi elle leur fet plus grant bien quant elle est cuite et chaude que si elle estoit crue et froide, quar, ou temps que on chasce les sanglers, il fet granz froiz, et par aventure les chienz auront passé eaues ou aura pleü sus eulx, einsi que le feu, quant ilz sont revenuz a l'ostel, leur fet grant bien pour la froydour et pour les ressuyer. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 188)
[9] Il esconvient evacuer par medecine laxative la matiere digeree, et nonmouvoir la matiere crue, especialment ou commencement, se ainsi n'estoit que la matiere feustfurieuse. les sanglers, il fet granz froiz, et par aventure les chienz auront passé eaues ou aura pleü sus eulx, einsi que le feu, quant ilz sont revenuz a l'ostel, leur fet grant bien pour la froydour et pour les ressuyer. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 57)
[10] Cestui lion, plus fort qu'un vieux verrat, Vit une fois, que le rat ne savait Sortir d'un lieu, pour autant qu'il avait Mangé le lard, et la chair toute crue : Mais ce lion (qui jamais ne fut grue) Trouva moyen, et manière, et matière D'ongles, et dents, de rompre la ratière : Dont maître rat échappe vitement : Puis mit à terre un genou gentement, Et en ôtant son bonnet de la tête, A mercié mille fois la grand bête : Jurant le dieu des souris, et des rats, Qu'il lui rendrait. (R014, 210)

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