C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de deis dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] Devant lui venue, après le salut redevable, deis la cause, qui me menoit, et le desir, qui me tiroit, de servir et plaisir faire à sa haulté, se tant digne estoie, mais que de lui fusse informée de la maniere du traittié, ouquel lui plaisoit que j'ouvrasse. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 8)
[2] Et se aucuns vouloient dire ou demander qui m'a fait si oultrecuidé de entreprendre si haulte chose, ne dire aspoir les langaiges et parolles trop duresou aspres, selon leur ymaginacion, cy aprez declairees, je leur responderoye que vostre benignité, sens et entendement que avez saura bien congnoistre que je ne le deis ou escrips que a bonne intencion et pour vous advertir, et queje treuve que mes predecesseurs arcevesques comme vos premiers chappellains et vassaulx, vous ayans fait foy et hommage lyge et serement de feaulté, lesquelz sont grans, le ont ainssy fait, et que vos predecesseurs tres doulcement les oyoient et tres grant gré leuren savoient, et la ou il faloit pourveoir tres diligeanment le faisoient avec toute execucion reele. (JUV. URS., Verba, 1452, 185)
[3] Je te deis que leroyaume ira a aultre et ne le seras plus. (JUV. URS., Verba, 1452, 213)
[4] Je deis divine pour ce qu'elle est telle que l'entendement des hommes ne [la] peult comprendre de soy, feussent ilz les plus grandz philosophes qui furent jamais, comme donne assez à entendre Geber quand il taxe ceulx qui veullent travailler en considerant seulement les causes naturelles et la seule operation de nature : En cela, dit il, faillent les operateurs du jourd'huy pour ce qu'ilz pensent ensuyvre nature, laquelle nostre art ne peult immiter du tout. (S184, 107)
[5] Lequel me destourna grandement de toutes ces sophistications et apres qu'il congneu que j'avois estudié en la philosophie et faict les actes de maistre en icelle à Bordeaux ainsi que je luy deis, il me dist d'un fort bon zele qu'il me plaignoit grandement de ce que n'avois recouvré de bons libvres des philosophes antiens qu'on peult recouvrir ordinairement, avant qu'eusse despendu tant de temps et tant d'argent à credit en ses mauldictes et malheureuses sophistications. (S184, 115)
[6] Mais singulierement, je deis que nostre science est tant divine et tant supernaturelle, j'entends en la seconde operation comme il sera plus amplement declairé au tiers membre de nostre division, qu'il est et a esté tousjours impossible et sera à l'advenir à tous les hommes de la congnoistre et descouvrir de soy mesmes, feussent ilz les plus grandz et experts philosophes que jamais furent au monde. (S184, 122)
[7] C'est donc la raison pourquoy tous les libvres des philosophes sont plains de grandes difficultez, je deis grande pour ce qu'elles sont presque innumerables. (S184, 124)

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