C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de deismes dans 7FMR 
15 attestations 
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[1] Est meilleur en user selon possibilité que à grant largesse qu'il conviengne defaillir, et pour celle cause deismes nous en la premiere partie de ce livre que discrecion est la mere des vertus, comme par elle conviengne les autres estre gouvernées, autrement tournées seroient en vices. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 161)
[2] Et quant nous eusmes trouvé noz espees, l'unregarda l'autre et deismes, puis que le temps est sy tresbel et queja estions sy haulx montez, que honte nous seroit se nous ne allions jusquesen hault; (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 146)
[3] Par foy, Glaudes, deismes nous, c'est verité; (ARRAS, c.1392-1393, 210)
[4] Lors lui deismes nous: Glaude, nous voulons bien que vous sachiez qu'il n'a si grant lignaige en cest pays ne marchissant, s'il se prent a vous, que nous ne vous aidons vostre droit a soustenir. (ARRAS, c.1392-1393, 211)
[5] ET LE LUNDI ensuïant, en la presence de Enguerran Vausaillon, maistre Jehan Dubert, Pierre de La Mote, Robin Cochereau et plusieurs autres, feismes venir par devant nous ledit prisonnier, auquel de rechef nous deismes que nous deist verité où il avoit prins ledit chapperon, et qu'il avoit fait des autres choses qu'il avoit prinses avec. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 17)
[6] Sachent tuit que nous, veue laditte enqueste et tout ce qui s'en depent, le memorial pris a oÿr droit en diffinitive, comme dit est, et tout ce qui en faisoit a veoir, consideré tout ce qui enfaisoit a considerer et qui de raison et de coustume nous povoit et devoit mouvoir a droit faire, eu seur ce consail avecques sages, deismes et prononçames, disons et prononçons en ceste maniere : veu le memorial par lequel les religieus de Saint Maglore sic, d'une part, et Jehan de Mareul et monseigneur Adam, curé de Mareul sous Montfort, ou leurs procureurs, d'autre part, ont pris jour a oÿr droit en la diffinitive sus l'enqueste faite par Pierre de Lieuviller, Jehan Harpin et Phelippe Lerart, veu l'enqueste faite par eulz (et les deposicions des tesmoings amenez de par les diz religieus), consideré les confessions faites par le dit Jehan et [le dit] curé et les deposicions des tesmoings amenez de par les diz religieus, comme dit est, nous disons que les diz religieus ont bien prouvé leur entencion a la fin la ou il tendent, pour quoi nous condempnons ledit Jehan et le dit curé par son temporel a reffaire et rappareillier a leurs cous la grange dont contens est, et a ycelle remettre en estat si que les diz religieus y puissent mettre leurs dismes souffisamment, et es despens de ceste cause, la tauxacion reservee pardevers nous, par nostre sentence diffinitive et par droit. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 27)
[7] Et nous, ouÿe la requeste du dit procureur, veu le procez, memorial et deffaus empetrés de par le dit procureur, consideré tout ce qui faisoit a considerer, eu sus tout conseil a grant deliberacion aveucques sages, et nous, enfourmés de la coustume notoire alleguee de par le dit procureur, deismes et pronunçamez, disons et pronunçons en ceste maniere : veu la demande du procureur de Saint Magloire qu'il fait contre Pierre de Coucy, sergent ad verge du Chastellet, veu le memorial par lequel le dit Pierre avoit jour a jurer et dire les verités seur yceuls, veu le deffaut seur ycelly memorial empestré dudit procureur, consideré la coustume toute notoire, qui telle est que qui deffaut a la journee de jurer et dire ses verités il pert sa cause, veu tout ce qui nous doit movoir a jugier, nous adjugons audit procureur de Saint Magloire la demande qu'il a faite contre le dit Pierre de Coucy, et en ycelle condempnons le dit Pierre de Coucy et es despens fais en ceste cause, la tauxacion d'yceuls reservee par devers nous, par nostre sentence diffinitive et par droit. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 52)
[8] Es quelles assises lesdiz procureurs, es noms que dessus est dit, presans en jugement pardevant nous, requerans a grans instance droit ou sentence diffinitive estre fait et prononcié par nous sur ledit procés, nous, veuz et diligenment examinez les faiz, raisons, procés et deposicions des tesmoings desdites parties, consideré tout ce qui faisoit a considerer, eue deliberacion,avis et conseil sur tout, deismes et prononçasmes, disons et prononçons en la maniere qui s'ensuit : Veu le procés fait entre le procureur de madame la royne Jehanne de Bourgogne, ou temps que elle vivoit, et reprins par le procureur du roy aprés la mort d'icelle, d'une part, et les religieus abbé et convent de Saint Magloire d'autre part, nous disons que lesdiz religieus ont mielz et plus souffisaument prouvee leur entencion que n'a le procureur du roy la sienne, si comdempnons le procureur du roy a restablir lesdiz religieus et leur prison de la ville de Vernoillet de Hylaire Noël et Agnés, sa femme, qui furent prins en ladite prison par Jehan de la Ruelle, sergens de Poissy, et sera faicte ladicte restitucion par signe d'aucune figure, se le procureur du roy ne puet restablir lesdiz prisonniers, et avecques ce, absoulons lesdiz religieus de la demande faicte contre eulz desdiz procureurs du roy et ma dame la royne sur les desobeissances que il maintenoient avoir esté faictes contre ledit sergens, par nostre sentence diffinitive et par droit. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 65)
[9] Saichent tuit que nous, oÿ ledit procureur des dis religieus et l'acort dudit Guillaume, consideré tout ce qui faisoit a considerer, meismes et metons au neant et pronunçons pour de nulle value l'opposicion faite de par ledit Guillaume contre la prinse des dis gaiges prins pour la cause dessus dite, et hostames et hostons l'empeschement que ledit Guillaume avoit mis enla saisine des dis religieus au proufit d'iceus, et condempnames ycelui et condempnons a cesser d'ores en avant dudit trouble et empeschement, et deismes et disons que les dis religieus seront tenus et gardez d'ores en avant en leur dite saisine et possession de prendre les deus sols de rente chascun an d'ores en avant en et seur ladite maison, audit terme de la Saint Remy, par nostre sentence et par droit. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 70)
[10] Et a ycelli jour, les dictes parties ou leurs procureurs pour elles, pour ce presentes en jugement pardevant nous, requerans a grant instance ycelli droit a avoir, sachent tuit que nous, veu le dit procés et tout ce qui en faisoit a veoir, consideré tout ce qui en faisoit a considerer et qui nous pooit et devoit mouvoir a droit faire, eu sur ce conseil de sages, deismes et prononçasmes en ceste maniere : veu le procés fait pardevant nous entre les religieus abbé et couvent de Saint Magloire de Paris, d'une part, contre le prieur, la prieuresse et le c[ouvent de H]aute Bruiere, d'autre part, sus ce que les diz abbé et couvent se disoient en saisine et possession de avoir, prendre et percevoir, chascun an, la moitié de toutes les grosses dismes de certains heritages desclarcis en [leur de]mande, assis ou terrooir et parrochage de la ville de Basoches emprez Montfort, a cause de leur priourté de Montfort, et aussi de prendre et percevoir toute la disme en un arpent de terre ou dit parrochage, ou lieu que on dit la Cousture Sainte Marguerite, tenant aus murs de l'ostel du Coudroy, les quelz heritages sont aus diz prieur, priouresse et couvent, et que, a tort et de nouvel, il avoient esté empeeschiez en la percepcion des dictes dismes par les diz prieur et prieuresse, la dicte partie adverse disant, au contraire, eulz estre en saisine et possession de tenir les diz heritages frans et quictes, et de lever les fruis d'iceulz,et de les appliquier a eulz sans en paier aucune redevance aus diz religieus pour cause de dismes ou autrement, veue et consideree la deposicion des tesmoins, il appert clerement que les diz religieus preuvent souffisaument leur entencion, consideré tout ce qui fait considerer, nous disons que les diz abbé et couvent seront tenus et gardez en leur saisine et possession proposee de par eulz, et ostons au proffit des diz religieus le trouble et empeeschement que les diz prieur, prieuresse et couvent y avoient mis, et les condempnons a cesser dudit trouble et empeeschement ; (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 111)

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