C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de dessers dans 7FMR 
4 attestations 
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[1] mais ton aveuglee ignorance conduicte d'orgueilleuse arrogance te fait mescognoistre comment toute personne, soit grant ou petite, qui mauvaisement use ses jours, dessert que toute chose lui doie estre contraire : si n'avises point en toy comment tu as desservi et dessers par la maniere que tu tiens que tu ne soyes mie en la grace de maint, par quoy n'est pas sens cause se pluseurs sont rebelles et contredisans a tes voulentéz et opinions. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 16)
[2] Et quant elle croist et abunde Plus que dame qui soit ou munde En tout ce qu'on puet bon nommer, Tu ne te dois pas las clamer, Se tu l'aimmes bien, n'esmaier Qu'elle ne te doie paier Plus mille fois que ne dessers En ce que tu l'aimmes et sers. (MACH., R. Fort., c.1341, 59)
[3] Ne te doubte d'avoir finance, Car l'onneur avec la chevence Te venra, se tu le dessers. bon nommer, Tu ne te dois pas las clamer, Se tu l'aimmes bien, n'esmaier Qu'elle ne te doie paier Plus mille fois que ne dessers En ce que tu l'aimmes et sers. (MACH., C. ami, 1357, 102)
[4] Mes seulement pour ce que, sans sejour, Pense mon coer tout dis, et nuit et jour, A vous amer loyalment, com vos sers, Et obeïr, dont, s'en ce riens dessers, Les guerredons m'en soient remeri. (FROISS., Orl., 1368, 104)
[5]Aprés par renom nous pouons dire ainsi : tu es renommé en tous païs et en toutes provinces, de toy parle tout le monde en bien, a toy louer toutes gens estudient, et tu le vaulx et le dessers par tes biens et merites. (7006, 90)
[6] Ô mon Sauveur, trop ma vue est troublée, Et de te voir j'ai pitié redoublée, Remémorant celle bénignité, Qui te fit prendre habit d'humanité : Voyant aussi de mon temps la grand perte, Ma conscience a sa puissance ouverte Pour stimuler et poindre ma pensée, De ce que j'ai ta hautesse offensée, Et dont par trop en paresse te sers, Mal recordant, que t'amours ne dessers, Trop mal piteux, quand vois souffrir mon proche, Et à gémir plus dur que fer, ne roche. (R014, 152)
[7] Et pour autant (Princesse cordiale Tige partant de la fleur liliale) Je vous supplie cette épître en gré prendre, Me pardonnant de mon trop entreprendre, Et m'estimer (si peu que le dessers) Toujours du rang de vos très humbles serfs. (R014, 190)

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