| [1] | Ja soit ce que pas ne desserve Voustre grace par mon servir, Souffrez au moins que je vous serve Sans voustre mal gré desservir. (CHART., B. Dame, 1424, 338) | | [2] | S'il est a court et seigneurs serve, Et, par bien servir, il desserve Qu'il lui en soit en tous cas mieulx, Le murmure des envieux Male fortune esveilleront, Qui aux seigneurs conseilleront, Et accuseront qu'il ait fait Quelque faute ou quelque meffait Contre le preu de son seigneur, Ou en chevance, ou en honneur, Que cil, qui ne scet dont ce vient, Ne pensa onc, souvent avient ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 89) | | [3] | Adont parlant en telle maniere dist ainsi : «Chiere amie, amarresse du coultivement de mon bien, comme il soit de neccessité en nature que tout cuer amant desserve estre amez, drois est que ton bon desir te soit valable, et comme il Fust affectueux de m'acointance, les bons vouloirs de lui soient ottroiez. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 16) | | [4] | Car je ne puis a rien entendre, Fors seulement que si la serve Que sa bonne grace desserve. (MACH., D. Lyon, 1342, 236) | | [5] | Et point pour ce la ne remaint Que cils amans toudis ne serve Et qu'autel grace ne desserve, Comme li plus parfais dessert. (MACH., D. Aler., a.1349, 322) | | [6] | Car nullement ne me puis asservir, Puis qu'espoir ay que vo grace desserve. (MACH., L. dames, 1377, 221) | | [7] | Si que je vueil qu'a ly alez, Dame, et que vous a ly parlez, Non pas par maniére amiable, Mais par parole espoventable L'araisonnez, afin c'on voie S'il veult parfait estre en la voie De repentence ou il s'est mis, Afin qu'il desserve estre amis De moy et vous. ou en honneur, Que cil, qui ne scet dont ce vient, Ne pensa onc, souvent avient ; (Mir. pape, 1346, 377) |
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Attestation de 