C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de desservent dans 7FMR 
17 attestations 
 Page /2 

[1] Ancor fait il un autre tour, Qui me semble mauvais a droit, Car souvent ne veult faire droit, N'aydier a ceulx qui le mieulx servent Et trop plus loyaument desservent Les biens que la ou il les donne, Et les grans avoirs abandonne A maint qui n'en sont mie digne; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 80)
[2]) qui tenus Sont pour vaillans et le desservent Par bonté et valeur, qu'ilz servent ? (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 41)
[3] noble jouvencel, plaise toy aucunement prendre plaisir à penser comment c'est belle chose veoir prince, mesmes en son juene aage et tousjours en croissant de bien en mieulx, paréz de belles duissons et manieres que ceste dicte vertu contient, c'est assavoir desprisier vices sur toutes riens et desirer atraire toutes bonnes meurs et belles manieres, tant en effect commeest prince sage, amoderé, de belle faconde en mantien et discrete parleure, vers Dieu et son service faire son devoir, à ses consaulx ententif aux opinions des sages conseillers, aux estrangiers gracieux, en seigneurie et bel accueil chascun recevoir selon son degré, de grant amour vers ceulx de son sang, en contenances et parolles, comme riens ne soit plus agreable à veoir que honnorer les bons et vaillans, voulentiers ouir parler de leurs faiz, rendre guerdon à ceulx qui le desservent, doulx, humain, gracieux, traictables, joyeux, apoint en temps et lieu et où il appartient, en ses jeux et esbatemens courtois, amoderé, et sans effroy en tous aages. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 105)
[4] Mais pour ce que aucunes nous pourroient par aventure ycy respondre que nous comptons sans rabatre - c'est assavoir que nous disons a toutes fins que les dames doivent tant amer leurs seigneurs et en monstrer les signes, mais nous ne parlons mie se tous desservent vers leurs femmes que on leur doye ainsi faire, pour ce que on scet bien que il en est de telz qui se portent vers elles tres felonnessement et sans signe de nulle amour, ou bien petite - si respondons a ycelles que nostre doctrine en ceste presente oeuvre ne s'adrece pas aux hommes, quoy que il fust besoing a tout plein que bien fussent endoctrinéz. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 54)
[5] ains, s'ilz le desservent, plus sont punis ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 33)
[6] Si que, quant j'ay les amans pris Et dou mal amoureus espris, Je les doy souvent viseter Et de leurs maus reconforter, Sans plus faire de guerre don, Mais de joie et de guerredon, Quant bien et loiaument me servent: Faire le doy, s'il le desservent. (MACH., D. verg., a.1340, 33)
[7] Et la quant l'onneurent et servent, Ytant de sa grace desservent Qu'elle leur doit regracier Et chascun pour li mercier. (MACH., D. Aler., a.1349, 280)
[8] Se cil a destre sont paié, Si qu'il ne sont point delaié, Cil de la senestre partie Ont aussi tost leur departie, Si desservent et si reçoivent De quoy malement se deçoivent, Quant dames cuident decevoir. (MACH., D. Aler., a.1349, 339)
[9] Fay toy servir par bonne gent Et leur donne de ton argent Ou chose autre, s'i le desservent, Tant que plus loiaument te servent. (MACH., C. ami, 1357, 125)
[10] Et avec ce il leur prie et mande Qu'à ceste fois si bien le servent Que sa bonne grace desservent, Car il vuet passer en Egypte, Qui n'est une chose petite. (MACH., P. Alex., p.1369, 54)

17 attestations 
 Page /2 
Fermer la fenêtre