C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de disons dans 7FMR 
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[1] Celer ne se peut ce que loiale affection contraint a dire et, quoy qu'il touche aux haulx faiz et haultes personnes, j'en parle selon ma petitesce, mais oncques ne fut veue a l'ueil ne levé par escript maindre discipline ne plus fraelle justice d'armes que celle que nous disons tenir sur nostre chevalerie. (CHART., Q. inv., 1422, 59)
[2] Or retournons l'argument contre toy mesmez, et disons ainsi: se Dieu ne peult changer l'estre dez choses advenir, il est quant ad ce non puissant; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 159)
[3] La trouveras tu la parfaite Gramaire, dont l'ame est reffaitte, C'est la ou sont les .III. personnes Divines preschees tant bonnes, Sanz de evocacion remede, Ou concepcion ne procede, Ou, sanz vice de solecisme, La, ou substance grandesisme Est suppositee, adons Que le Pere et le Filz disons, Et le saint Esperit, ne celeCelestienne usie belle N'est subjecte a entendement Nul, de laquelle est purement Dit : " Je suis qui suis ", et la sont Les noms pronominez en front. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 108)
[4] Pour ce disons que sages est cil qui sagement fait bonne euvre et non cil qui la scet seulement sans en savoir ouvrer. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 70)
[5] À laquelle chose respondre disons : À nom Dieu convient que tout bien en viengne, non mie en une seule chose mais à toutes, tant touchant la personne du prince pour qui conseillers sont establiz, comme generalment à toute la contrée. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 75)
[6] Pour entrer en la matiere de parler de la faculté et estat du peuple, soubz ceste vertu de clemence, dont sommes entréz à traictier, et à propos de paix, disons que comme chose soit si impossible tenir et garder une grant communité que pluseurs d'eulx par simplece, mauvais conseil, ou autrement, n'en courrussent maint deffaulx veu nature humaine estre de soy encliné à tous vices là où discrecion et raison ne l'en garde, laquelle raison est petite communement es menus populaires par ce que grant admenistracion d'enseignement de choses vertueuses et que c'est que bien en difference du mal ne les endoctrinéz en leur temps, parquoy maintes en y a on puet veoir ne estre gaires plus que bestes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 117)
[7] Afin d'eschever tout ensemble disons, à proprement parler, que la droite racine et source de cruaulté sans faille n'est autre chose ne mais pur orgueil, car quoy que elle soit excercée pour plusieurs causes, c'est assavoir aucune fois par convoitise pour usurper et tollir l'autrui, soit en seigneurie, terres, ou autres avoirs : autre fois pour vengence, et ainsi diversement, neant moins, à bien considerer, tout vient d'orgueil, car comme tout desir de suppediter autrui à tort et sans cause, quel qu'en soit l'achoison, viengne d'icelle source comment à le mectre à effait user de cruaulté. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 145)
[8] Si disons apres ce que avons dit cy dessus de liberalité, que la IJ.e partie d'icelle liberalité s'appelle largesse. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 149)
[9] Mais pour ce que aucunes nous pourroient par aventure ycy respondre que nous comptons sans rabatre - c'est assavoir que nous disons a toutes fins que les dames doivent tant amer leurs seigneurs et en monstrer les signes, mais nous ne parlons mie se tous desservent vers leurs femmes que on leur doye ainsi faire, pour ce que on scet bien que il en est de telz qui se portent vers elles tres felonnessement et sans signe de nulle amour, ou bien petite - si respondons a ycelles que nostre doctrine en ceste presente oeuvre ne s'adrece pas aux hommes, quoy que il fust besoing a tout plein que bien fussent endoctrinéz. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 54)
[10] Voirs est que cest presentan de grace mil .IIIIc. et .III., après un mien volume appellé de la Mutacion de Fortune, au dit tres solemnel prince, Monseigneur de Bourgoigne, de par moy par bonne estreine presenté le premier jour de janvier, que nous disons le jour de l'an, lequel sa debonnaire humilité receupt tres amiablement et à grant joye, me fu dit et raporté par la bouche de Monbertaut, tresorier du dit seigneur, que il lui plairoit que je compillasse un traittié, touchant certaine matiere, laquelle entierement ne me declairoit, si que sceusse entendre la pure voulenté du dit prince ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 6)

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