C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de ditte dans 7FMR 
421 attestations 
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[1] " Quant il ot ditte L'oppinïon qu'aprés lui je recite, Et sa raison bien longuement deduite, Elle lui fut prestement contreditte D'un chevalier Vestu de noir, assez sus l'escolier, Sans broudeure, sans chayne et sans colier, Qui se sëoit au costé d'un pillier, Pensif et pale. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 178)
[2] si est ditte et plevie:Ayde de sens et de santé la gaitte, Garde de corps et concierge de vie. (CHART., B. Nobles, c.1424, 407)
[3] pour ce, moy Cristine de Pizan, femme soubz les tenebres d'ignorance au regart de cler entendement, mais douée de don de Dieu et nature en tant comme desir se peut estendre en amour d'estude, suivant le stille des premierains et devanciers, noz ediffieurs en meurs redevables, à present, par grace de Dieu et solicitude de pensée, emprens nouvelle compilacion menée en stille prosal et hors le commun ordre de mes autres choses passées, ad ce meue par estre infourmée que ainsi plaist estre fait à tres solemnel et redoubtable prince Monseigneur le duc de Bourgoigne, Phelippe, filz de Jehan par la grace de Dieu roy de France, par lequel commandement ceste ditte oeuvre ay emprise, suppliant sa digne et vertueuse humilité que le deffault de la foiblece de mon savoir soit suppleée, visant moy non instruicte descience en aucun atouchement de degré, par quoy entendement et parleure puisse avoir conduit par ycelle. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 5)
[4] D'ycelle ditte noble lignée, Dieu ameur du tres crestien peuple françois, pour la reparacion, confort et preservacion du dit lieu, lequel, par pluseurs adversitez (de Nostre Seigneur peut-estre consentiez pour cause de correction, si comme le bon pere chastie ses enfens), tout ainsi comme jadis donna Moyse, né de nobles parens, ou temps de l'adversité d'Egipte, aux enfens d'Israel, le sage conduiseur, pour le dit peuple en espace de jours tyrer hors du servage de Pharaon, voult la divine Providence faire naistre de parens solemnelz et dignes, c'est assavoir, du bel et chevalereulx Jehan, roy de France, et de la royne Bonne, s'espouse, fille du bon roy de Bahaigne, ycellui sage Charles, lequel fu le .LVIe. roy de France, puis le roy Pharramont dit dessus regnans glorieusement par l'espace de mille XXIII ans courus jusques au couronnement d'ycellui dit sage roy Charles. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 14)
[5] Collacion fu faitte par les ditz sages assemblez sus ceste matiere, la ditte ampole veue et visetée à grant reverence et solempnité de luminaire, en laquelle, quant on la penchoit ou baissoit, on veoit clerement liqueur de sang vermeil couler au long, aussi fraiz comme se il n'eust que .III. ou .IIII.jours qu'il eust esté saingniez, laquelle chose n'est mie sanz grant merveille, consideré le long temps de la Passion ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 95)
[6] et ces choses sçay-je certainement par la relacion de mon pere, qui, comme philosophe, serviteur et conseillier du dit prince, fu à celle ditte collacion, en laquelle ot pluseurs altercacions et arguemens de la Sainte Escripture et des substances natureles ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 96)
[7] autre porcion de gens ot le prince resservée, lesquelz il establi pour la compagnie, garde et deffense de son corps, du menu peuple, du clergié, des femmes, des laboureurs et de son pais, et ceulx ne feissent autre mestier fors tousjours estre esveilliés et prestz à la ditte deffense, et ne devoient espargnier leur corps pour peril de mort contre tous annemis. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 114)
[8] Si soit avisié se trouver se pourra aucun chevalier digne, selon le degré de vertu, d'estre appellé milite à l'interpretacion devant ditte ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 117)
[9] Le sage roy Charles, comme adverti et circonspect de toutes choses faire et eslire en la meilleur et plus convenable maniere, advisast et eust regart comment c'est honteux vitupere et à prince descroissement de chevalerie et los, laissier ses drois, fiez, juridicions, terres et seigneuries, et choses à lui apertenens, es mains de ses adversaires, ou, par faulte de deffense, les souffrir tollir et soubstraire, contre la forme de bon pastour, lequel doit estre, comme dit est, deffendeur et garde de sessubgiez, ot regart sus le traittié de la paix, lequel avoit esté fait en maniere de contrainte, pour le temps de trop grieve fortune, pour obvier à plus grant inconvenient, lorsque son pere, le roy Jehan, estoit prisonnier en Angleterre, laquelle ditte paix ne lui estoit mie bien honnourable ains moult au descroissement et prejudice de son reaume, seigneurie et poissance, comme en celle ditte paix eust contenu que le roy d'Angleterre tendroit et aroit toute la duché de Guiene, où sont appendens .XII. contés, tendroit la Rochele et la cité de Poitiers, la conté de Pontieu, celle de Guines, et ycestes terres, lesquelles sont des fiez anciens de la couronne de France, tendroit le roy d'Angleterre purement et quittement, sanz en faire hommage et redevance quelconques, comme terre conquise à l'espée. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 126)
[10] Le sage roy Charles, comme adverti et circonspect de toutes choses faire et eslire en la meilleur et plus convenable maniere, advisast et eust regart comment c'est honteux vitupere et à prince descroissement de chevalerie et los, laissier ses drois, fiez, juridicions, terres et seigneuries, et choses à lui apertenens, es mains de ses adversaires, ou, par faulte de deffense, les souffrir tollir et soubstraire, contre la forme de bon pastour, lequel doit estre, comme dit est, deffendeur et garde de sessubgiez, ot regart sus le traittié de la paix, lequel avoit esté fait en maniere de contrainte, pour le temps de trop grieve fortune, pour obvier à plus grant inconvenient, lorsque son pere, le roy Jehan, estoit prisonnier en Angleterre, laquelle ditte paix ne lui estoit mie bien honnourable ains moult au descroissement et prejudice de son reaume, seigneurie et poissance, comme en celle ditte paix eust contenu que le roy d'Angleterre tendroit et aroit toute la duché de Guiene, où sont appendens .XII. contés, tendroit la Rochele et la cité de Poitiers, la conté de Pontieu, celle de Guines, et ycestes terres, lesquelles sont des fiez anciens de la couronne de France, tendroit le roy d'Angleterre purement et quittement, sanz en faire hommage et redevance quelconques, comme terre conquise à l'espée. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 126)

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