C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de dittes dans 7FMR 
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[1] Mais, s'il vous plaist, pour la chose abregier Dittes comment, Pour quel raison ne par quel mouvement Vous maintenez a vostre entendement Qu'il y a plus plaisance que tourment. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 165)
[2] S'autrement faittes ou dittes, Voz conduittes Seront en honneur petites, Et maudittes En cronique et en hystoire. (CHART., L. Paix, a.1426, 412)
[3] Dittes que donner me voulez Et la cité vous livreray, Et de ce me delivreray. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 155)
[4] ITEM, que yceulx, une fois ou IJ. ou IIJ. l'an ou selon que mieulx seroit regardé, usassent de tournois et joustes par les dittes dioceses, les frais paiéz sur les revenues du royaume es bonnes villes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 134)
[5]à mon premier propos, tres noble dame, pour ce que les paroles dittes et venues de moy pourroient estre de trop petite efficace au regart de ta grant douleur en te demoustrant et ramentevant matiere de pacience, te plaise au fort vouloir adjouster foy à la Sainte Escripture et à ce que les glorieux dotteurs et maints sages atteurs ont dit, tant d'avoir pacience es choses adverses, que Fortune livre par diverses aventures, comme de la gloire et beneurté de ceulx qui meurent en grace, entre lesquelz bien mors, ma tres redoubtée dame, povons par les signes catholiques et vraies conjettures, qui de ce nous ont fait demoustrance, comprendre ceulx dessus dis, lesquelz nature et pitié filiale et fraternelle te fait tant plaindre. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 19)
[6] Et pourtant, tres noble dame, ces dittes choses considerées et assez d'autres que je laisse pour briefté, dois estre appaisiée et assez contente, dont yceulx que tu amoies sont saillis de ceste susdicte miserable prison. te plaise au fort vouloir adjouster foy à la Sainte Escripture et à ce que les glorieux dotteurs et maints sages atteurs ont dit, tant d'avoir pacience es choses adverses, que Fortune livre par diverses aventures, comme de la gloire et beneurté de ceulx qui meurent en grace, entre lesquelz bien mors, ma tres redoubtée dame, povons par les signes catholiques et vraies conjettures, qui de ce nous ont fait demoustrance, comprendre ceulx dessus dis, lesquelz nature et pitié filiale et fraternelle te fait tant plaindre. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 25)
[7] CY RETOURNE AU PROPOS DES BIEN MORANS Apres ces choses dittes, ma tres redoubtée dame, pour revenir à la premiere matiere et traire à fin ceste present oeuvre, comme assez souffisamment selon briefté soit demoustré es chapitres devant le premier parti des .II. que au commencement te mis au devant: lequel mieulx tu aimeroies, qui touche la misere de la prison de vie humaine etc., reste à declairer le second parti que je comparay à tout le monde, ouquel est concluse la .Ve. raison de l'appaisement du dueil que as de tes susdis amis trespassez et autres tribulacions dont retourner me couvient au propos devant dit de ceulx qui bien sont mors, c'est assavoir en grace, desquelz bien morans, soit en bataille, en voyage, en pelerinage ouautre part, dit Saint Augustin, ou livre des Confessions, que ceulx qui crestiennement muirent en vraye foy comme catholiques confes, s'ilz ont espace, ou à tout le moins vrais repentans d'entencion, et desir de faire satisfacion s'ilz povoient, crians à Dieu merci que moiennant la misericorde de Dieu par le merite de la passion Jhesu-Crist sont à sauveté et hors le peril de dampnacion, quelque pecheurs que aient esté. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 40)
[8] com glorieuses choses sont dittes de toy, benoite cité de Dieu, dont disoit Saint Gregoire: Nul n'est quicomprendre peust la grandeur des choses qui y sont ne entendement le concevoir, comme estre tousjours assistant de nostre conditeur, veoir le visage de Dieu, la benoite Trinité, face à face, regarder la lumiere incomprehensible, estre tousjours present la compaingnie des anges avec les benois esperis, n'avoir jamais paour de la mort et soy esjoïr ou don de perpetuité. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 51)
[9] Notons quans grans princes, barons et chevaliers vindrent à lui subjuguez à merci, non pas seulement comme estoit Tygran, estrange aux Rommains, mais ses propres hommes et subgiez d'ancien droit de seigneurie, rebellés contre sa majesté, que il reçut à mercis tant de fois et si doulcement pardonna, non pas seulement traitta amiablement, mais donna tres largement du sien, comme plus plainement peut apparoir es dittes croniques, qui de ce font mencion, mais j'en passe les noms, car n'affiertà ma personne, et ne vouldroie ramentevoir chose à l'opprobre d'aucune noble lignée, qui indigner s'en pourroit ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 65)
[10] dont, pour traire à ffin la forme de noz preuves, convient revenir au temps de son couronnement, du quel procès me semble, par ce que je treuve es vrayes croniques de son temps, que tres donc Fortune au double visage volt à France commencier à demoustrer et faire luire le ray du soleil de sa riant et belle face, lequel par long temps avoit esté en ce reaume couvert de tres nubileuses et infortunées nues, car il est escript que quant Charles, ainsné filz du roy Jehan de France, se fu parti de Paris pour aler à Reins estre sacré à roy de France, adonc s'assemblerent jusques à trois mille hommes d'armes ses anemis fors et poissans, des quelz je tais les noms des capitaines et de leurs nacions, m'en raportant aux dittes croniques, qui là le vouldra sçavoir, et se partirent tenant leur chemin vers Vernom, où cuidoient passer Saine, pour aler empeschier et rompre le couronnement du dit Charles ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 121)

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