C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de divisions dans 7FMR 
101 attestations 
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[1] Assez et plus que noz sens ne pevent redrecier ou noz paciences souffrir avons sur nous de discors et debas et sommes persecutez des divisions dedens et dehors, sans ceste nouvelle tençon esmouvoir, et si voulons ceulx ressembler qui voient le feu embrasé et esprins par leurs lieux et habitacions et sont en question pour debatre entre eulx qui le feu y a mis et et a qui le devoir de l'estaindre appartient. (CHART., Q. inv., 1422, 44)
[2] Et ceste puissance s'apelle pollitiquementthimocracie, qui est en commun parler eslection, que aucuns par l'instabilité doubteuse de souvent changer seigneurie, et affin de oster achoisons de divisions au choisir et parcialités de gouverner, ont mieulx amé continuer par ordre de nature et regle de doctrine leur seigneurie en une moriginee maison et glorieuse ligniee que souvent cheoir au tumulte dez mutations de discors et d'envie. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 69)
[3] Et ainsi, de ma souvenance, sont mors en ces divisions d'Angleterre bien quatre vingtz hommes de la lignée royalle d'Angleterre, dont une partie j'ay congneu; (COMM., I, 1489-1491, 54)
[4] En toutes ces années et autres subsequentes des differens qui ont duré environ vingt années ou plus, les unes en guerres, les autres en trefves et dissimulations, que chascun des princes comprenoit par la trefve ses alliéz, a fait Dieu ce bien au royaulme de France, que les guerres et divisions au pays d'Angleterre estoient encores en nature qui povoient estre commancées quinze ans par avant, où il y a eu de grandes et cruelles batailles, et maint homme de bien fait mourir. (COMM., I, 1489-1491, 100)
[5] Il eut bon jugement de la personne dudit de Lescun, disant qu'il ne veoit nul peril de luy mectre entre les mains ce qu'il y mist et l'estimoit homme d'honneur, pour ce que jamais, durant ces divisions passées, il n'avoit voulu avoir intelligence avec les Angloys ne consentir que place de Normandie leur fust baillée: qui fut cause de tout le bien qu'il eut, car cela ne tint que à luy seul. (COMM., I, 1489-1491, 241)
[6] Finablement, ladicte lettre leur fut baillée, et n'eurent autre despêche qui fust de grant substance: car ilz ne pensoyent que à leurs divisions et à faire ung monde neuf et ne regardoient point à plus loing, combien que la perte d'Arras leur devoit bien plus toucher au cueur. (COMM., II, 1489-1491, 195)
[7] et si ledit duc ou son père leur avoyent osté aucuns de leurs privilèges, ce avoit esté par appointemens faictz avec eulx, après guerres et divisions; (COMM., II, 1489-1491, 201)
[8] Icy parle l'acteur comme les guerres et divisions sont ordonnées et permises de Dieu pour la malice des gens et principallement pour la correction des mauvais princes et allègue plusieurs choses singulières et dignes d'estre leües et entendues touchant l'estat desdictz princes et de leurs seigneuries. (COMM., II, 1489-1491, 207)
[9] mais bien orrons-nousdire qu'ilz ont guerres et divisions comme nous, et encores plus mecaniquement; (COMM., II, 1489-1491, 210)
[10] Il pourroit doncques sembler que ces divisions fussent necessaires par le monde et que ces esguillons et choses opposites que Dieu a données et ordonnées à chascun Estat et presque à chacune personne que j'ay parlé dessus qu'elles sont aussi necessaires. (COMM., II, 1489-1491, 211)

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