C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de dyre dans 7FMR 
9 attestations 
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[1] Encore te puis je dyre pour une persuasion recevable que lez humiliez par perverse fortune ont souveraine occasion d'esperance, pour ce que entre les extremez perilz se nourrist et efforce la haultaine vertu, et souvent desespoir de salut a forcé nature et fortune a sauver les perissans. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 139)
[2]» Il dyre tuit : «Nous ne pouvons, Mais saichés que nous en parlerons Et en feront clamour tresgrant De ce que faires ne voulés jugement Du larron, mais le deffandés. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 126)
[3] J'em ay tant de bien dyre oÿ ! (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 146)
[4]Je vous prie qu'il vous plaise dyre Toute vostre neccessité, Car de bon cuer, en verité, Vous servironz a nous povoir. voulés jugement Du larron, mais le deffandés. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 160)
[5] C'est merveille de l'oïr dyre. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 161)
[6] Et ainssy en retournant vont trouver Fyrebras dessoubz ung arbre languyssant, au quel le roy va dyre : «O payen maleureux, je te doy bien haÿr, car pour toy sont mes hommes prisonniers et perduz. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 67)
[7]» L'admiral respond : «Vassal, je te prie, ne me celle pas de dyre verité : Quel homme est Charlemaine ? (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 90)
[8] Ilz estoyent pescheurs comme je suis, et comme eulx je te crie mercy, et mieulx, se je le sçavoye dyre. (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 209)
[9] Renonçans par lesdictes parties, chascun en droict soy pour tant comme a luy touche et peult toucher et appartenir, par leursdiz sermens et foy, et l'une partie comme l'aultre, a toutes exceptions, deceptions de mal, fraulde, erreur, lesion et decevance, action en faict, acconvention sic de lieu et de juge, a condition sans cause ou de non tenue et injuste cause, a l'exception d'avoir esté deceux en faisantcedict adcensement d'oultre la moictyé de juste pris et aultrement, a toutes raisons, cautelles, cavillations et allegations, a tout droict escript et non escript, canon et civil, et meismement lesdictes femmes, chascune en droict soy, d'autant que a luy touche, de l'auctorité de leursdiz mariz a elles sur ce donnee, a tous droictz, aydes et remedes faictz, donnez et introduictz en la faveur des femmes, et tous ensemble a tout ce quy, tant de faict comme de droict, de us, de coustume et aultrement, ayder et valloir pourroit a l'une desdictes parties a venir ou dyre contre ces lettres et le contenu en icelles et a l'aultre partie grever et nuyre, et au droict disant general renonciation non valloir. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330-1436, 273)

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