C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de gieux dans 7FMR 
23 attestations 
 Page /3 

[1] " Lors en hault leverent les yeulx Et une ou il n'a riz ne gieux M'a dit: " Dieu doint qu'il vous soit mieulx, Sire, qu'a nous, Et n'aiez ennuy se sans vous Salüer passïons, car tous Noz cuers sont si plains de courroux Et de tristesce, Dont ilz sont encloz en destresce, Et assegiez par tele aspresce Qu'il n'est en ce monde lëesce Qu'ilz receüssent Ne que pour rien vëoir peüssent, Sans que leurs douleurs en creüssent Et que leurs maulx ne s'esmeüssent Contre plaisance; (CHART., L. Dames, 1416, 210)
[2] Ris et gieux, tout lui advenoit. (CHART., L. Dames, 1416, 219)
[3] Si en y a d'embesongnez Comment deniers seront gaignez En marchandises ou a gieux, Diversement en divers lieux,Ou par barat, ou par pratique, Ou par science de phisique Ou de loys ou d'autre science, Et d'autres par impacience Crient tant que tout en estonne, Et ainsi font tant qu'on leur donne, Et aux autres est tout mestier Qu'ilz se vivent de leur mestier. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 149)
[4] Jouer aux dez par convoitise, Ou a autres gieux, par tel guise, Est ce chose qui leur aviengne ? (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 34)
[5] Si fu sa pensee garie, Qui moult en ot eu de soussis, Mais ne fu pas li gieux assis Si faictement, ainçois avint Tout autrement : li roys detint L'enfent a court, honneur apprendre, Et pour l'usage d'armes prendre. Crient tant que tout en estonne, Et ainsi font tant qu'on leur donne, Et aux autres est tout mestier Qu'ilz se vivent de leur mestier. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 196)
[6] Si y ot, a celle journee, Une grant feste solemnee Ou chastel, et la se jouoient Li bachelier et s'esprouvoient, A plusieurs gieux faire de force, Qui mieulx mieulx chacun s'i efforce. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 288)
[7]) Sus un mont, au dehors de Romme, A ces gieux s'assemble tout homme. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 182)
[8] Ore est, Dieu merci, beaux li gieux! (Gris., 1395, 24)
[9] Sy pensa que de ce venoit Ly nouveaux desirs qu'il avoit, Pourquoy il respondy : «Beaux fieux, Estre chevallierz n'est pas gieux D'enffant ! (Dit prunier B., c.1330-1350, 70)
[10] Et est verité que telle porcion fust troppetite pour Milon, mais ce seroit trop pour celui qui vouldroitavoir dominacion et victoire as luctes ou es courses ouautres gieux asquels agilité de corps estrequise. (ORESME, E.A., c.1370, 160)

23 attestations 
 Page /3 
Fermer la fenêtre