| [1] | Quant au regard de sa corpulence et excellente stature, elle estoit formee d'une taille la plus parfaicte du monde, haulte par raison, droicte comme un jonc, tendre comme rosee et necte comme une perle ; (LA VIGNE, Ress. chrest. B., 1494, 114) | | [2] | Les commeres s'en viennent a l'oustel de la mere et se seent a l'entour d'un beau feu, si c'est en yver, et si c'est en esté, elles se mectent sur le jonc, et a la premiere chose elles bevront du meilleur tres bien, tant come l'autre amendera. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 107) | | [3] | Heureux vieillard sur tous les pastoureaux, Doncques tes champs par ta bonne aventure Te demeurront, et assez de pâture, Quoique le roc d'herbe soit dépouillé, Et que le lac de bourbe tout souillé, Du jonc limeux couvre le bon herbage, Ce néanmoins le mauvais pâturage Ne nourrira jamais tes brebis pleines : Et les troupeaux de ces prochaines plaines Désormais plus ne te les gâteront, Quand quelque mal contagieux auront. (R014, 82) | | [4] | Bien bonne aussi est la responce que les anciens nommerentpetite ravette, à cause de sa racine, qui honorent les saladesde Quaresme, aussi bien que le cresson, rien n'y vaut leColchicon que l'on appelle chien raige, ou saffran bastard àcause de sa fleur, par-ce que tant la fleur que la racine font mourirles bestes, ainsi que la seguë, que l'on nomme la mort auxoysons, ny le cidrage que l'on nomme hydropiper venimeuxavec chaleur, et provenant autour des eaux croppies et puantes,comme l'ache de risee, que l'on nomme herbe sardonique,pource qu'elle fait mourir les bestes et les personnes, commeen riant : La guesde sauvage nommee Isatis : la barbe de boucappellee Tragopogon : Aussi la langue de bouc, la Toutebonnesauvage et basse croissant : le violier de deux sortes : la centaureemineur, toutes les trois especes de marguerites que l'onnomme consouldes, et singulierement les gobelets, et le trefueilou treffle dit prateuse de prayrie, sont bonnes herbes etsingulieres aux prez de bon rapport, l'ail que l'on nomme serpentinet que l'on jugeroit comme un petit jonc assez long, n'ysert pas mal non plus que le vray et petit scordion qui se trouvesouvent es prayries de Cheles et ailleurs, mais la quantitégrande rend le foin mal odorant, comme bien odorant le rendentle pouliot, l'origan de deux sortes, ou les trois sortes debaulme, et le cost. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 90 v°) | | [5] | Pour faire vin de marrube, pour la tous, durant les vendanges,faut cueillir des bouts et caules tendres de marrube, principalementés lieux qui sont maigres et non labourez, puis lesfaire seicher au soleil et les mettre en bottes, et les lier d'un liende jonc, et les descendre dans le vaisseau : en soixante et quinzequartes de moust, faut mettre huit livres de Marrubium,pour bouillir avec, puis on tirera le marrubium dehors, et bouscheral'on le vin bien diligemment. provenant autour des eaux croppies et puantes,comme l'ache de risee, que l'on nomme herbe sardonique,pource qu'elle fait mourir les bestes et les personnes, commeen riant : La guesde sauvage nommee Isatis : la barbe de boucappellee Tragopogon : Aussi la langue de bouc, la Toutebonnesauvage et basse croissant : le violier de deux sortes : la centaureemineur, toutes les trois especes de marguerites que l'onnomme consouldes, et singulierement les gobelets, et le trefueilou treffle dit prateuse de prayrie, sont bonnes herbes etsingulieres aux prez de bon rapport, l'ail que l'on nomme serpentinet que l'on jugeroit comme un petit jonc assez long, n'ysert pas mal non plus que le vray et petit scordion qui se trouvesouvent es prayries de Cheles et ailleurs, mais la quantitégrande rend le foin mal odorant, comme bien odorant le rendentle pouliot, l'origan de deux sortes, ou les trois sortes debaulme, et le cost. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 117 v°) |
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