C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de joyes dans 7FMR 
55 attestations 
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[1] Se nous tenons Que de fame nous naissons et venons Et par elles noz joyes maintenons, Grans et nourris et bons en devenons, Et que Nature Nous en donne naissance et nourreture, Amendement, joye et bonne aventure, Dont devons nous les amer par droitture; (CHART., D. Fort., 1412-1413, 176)
[2] Et s'ilz en ont quelques joyes celees Tousjours sont ilz de tristesce meslees Et dangereuses, Ou pour crainte de malparler doubteuses, Ou a l'onneur de tous deulx perilleuses, Ou trop courtes ou trop souspeçonneuses. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 180)
[3] Si ne sera plus convoyé De Eür, qui l'a renoyé, Mais Meseür le raconvoye Et telle gent souvent avoye Ou chemin des .II. laides portes, Ou trestoutes joyes sont mortes. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 134)
[4] Sa seignourie ot duree, Devant ce que Romme estoree, Ne fondee fust, des ans mille Et .CCC., mais oyez la guile De Fortune, qui tout trebuche, Comme elle lui fist grant embuche, Quant l'ot tout au plus hault assis, Et comment de meschief pressis Le chargia Meseür, affin Que de ses joyes fust affin, Car d'une sayete moult dure Fu feru Ninus, d'aventure, Aprés qu'il ot faite l'emprise Sur Babiloine et qu'il l'ot prise. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 185)
[5] Mais pour ce que doubter pourroies que à suivre cest ordre convensist du tout delaissier joye et leesse de laquelle chose naturelment se puet à paine deporter juenece, je te respons encores au propros dessus que Tulles dit que de toutes les joyes et plaisances mondaines ne s'apareille nulle à celle qui vient et sourt à cause de vertu, car c'est comme la fontaine qui est interissable. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 65)
[6] Certes, plus que ne dit le latin cy dessus allegué, oncques la marine apres l'aspreté de tempesteux orage qui l'a troublés redevenue paisible ne le ciel esclarcy de nuble et obscur temps ne quelconques autres compairisons que on y peust mectre ne sont souffisans à la multitude des joyes que aporte guerre tremuée en paix ne chose n'est regardée de si haitie et joyeux corage ne tant benuerée. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 91)
[7] Et quant à celle tribulacion, quoyque elle soit grant, elle est meritoire, et la t'envoie Dieux afin que, par les biens, prosperitez et joyes où tu habondoies en ce monde, ne te feust tant plaisant qu'en oubliasses la voye d'aler ou ciel, qui est ton droit heritage, ouquel on ne puet aler, selon que dit l'Escripture, par delices mondaines, ains par le merite de pacience en [tribulacion] y couvient passer. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 39)
[8] CY PREUVE PAR LES DOTTEURS COMMENT IL N'EST AUTRE JOYE QUE CELLE DU CIEL De ceste .Ve. et derraine conclusion qui est en la seconde raison des .II. partis devant proposés, que je assimilay à l'empire de tout le monde devant dit, quoyque la comparoison ne soit ne pourroit estre souffisant au regart du mendre bien que reçoivent les susdis desprisonnez bien mourans, si comme par foy catholique le devons fermement croire et ne devons de ce nullement doubter, si que dit est et comme les sains dotteurs de l'Eglise le nous certifient, ne n'est fors boe, ordure et neant toutes les joyes que desirer ou souhaidier en cestui monde se pourroient envers celles de la gloire celeste que reçoivent enfin ceulx qui bien trespassent, dont de ce disoit Boece, en la .IIIIe. part de son livre: O! (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 43)
[9] CY DIT DES JOYES DE PARADIS Encores reste à regarder en conclusion se pourrons àsouffisance trouver escripture tesmoingnables des grans joyes de Paradis, à l'equipolant et similitude à l'empire de tout le monde, où toutes joyes mondaines à droit souhaid feussent, à celui qui le possederoit, acomplies. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 44)
[10] CY DIT DES JOYES DE PARADIS Encores reste à regarder en conclusion se pourrons àsouffisance trouver escripture tesmoingnables des grans joyes de Paradis, à l'equipolant et similitude à l'empire de tout le monde, où toutes joyes mondaines à droit souhaid feussent, à celui qui le possederoit, acomplies. (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 44)

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