C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de laiz dans 7FMR 
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[1] Et pour ce, à dire des sages, y peuent estre compris, mesmement des laiz, ceulx qui ont bon entendement et prudemment scevent mectre à euvre ce qu'ilz ont experimenté, si comme sages chevaliers ou autres qui ont esprouvé maintes choses et veu avenir plusieurs cas, soit en armes ou en policie de la terre par quoy scevent par exemple et voient par bonne circonspection les remedes plus propres aux inconveniens avenues ou disposéz à venir. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 70)
[2] Es autres estas sont compris clers et laiz, c'est assavoir clers legistes et autres sages, soient prelaz ou autres, ausquelz les lois aient apris droit de gouverner policie et communité de toutes manieres d'estas de gens. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 76)
[3] ITEM, les laiz du conseil qui est le IIIJ.e estat doivent estre bons preudesommes de bel estat et bon vie, soient bourgois ou autres, sages et prudens, lesquelz aient frequenté en leur vie gens de divers estas et offices, tant de finance comme de fait d'escriptures et lectres royaulx et de justice, si qu'ilz soient tous stilléz de fait de finances et de comptes, et generalment de tout ce qui y appartient, et yceulx conseilleront le prince es voies bonnes, justes, loyalles et licites à son prouffit de fait de finances et comment sur les receptes et revenues de son royaume ou pays pourra estre, pourveu qu'il n'y soit baretéz, et en tout ce qui y touche, bien et bel l'adviseront, mais bien se garderont se preudesommes sont et de conscience, de lui mectre au devant quelconques voie de traire argent estorcionnairement ne hors droit, car à leur grant charge seroit, et ycelz gens sont ydoinés es dis offices de finances et des comptes. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 77)
[4] Et qu'il fust clerc, bien le demonstroit, car souverainement amoit livres, dont il en avoit à merveilles grant quantité, et de toutes manieres, mais encores avec tout ce, quoy que il fust souffisamment instruit en la science de grammaire que bien et bel entendoit son latin, neant moins, afin que ses freres et ceulx qui, le temps avenir, le succederoient, et tous autres gens laiz peussent avoir le bien d'entendre ce que les livres contiennent, fist translater par tres souffisans clercs, maistres en theologie, tous les plus notables livres, tant de la Sainte Escripture comme autres, si comme la Bible en IIJ. volumes, c'est assavoir le texte, et puis le texte et les gloses ensemble, et puis d'une autre maniere alegorisée. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 142)
[5] à sa desreniere fin apparu le grant bien de lui et de sa conscience, car, recognoissant son Createur jusques au desrenier trait, sagement fist ses ordenances, testament et laiz, moult nobles paroles piteuses et sages dist, et enorta ses nobles enffens qu'ilz amassent et servissent Dieu, dont tout bien vient, aussi la personne du roy, à qui fussent loiaulz comme toute sa vie avoit esté, le bien de la couronne et du reaume eussent à cuer, fussent en paix et amour entre eulx, servissent et honnourassent leur sage mere, se gardassent de grever leur subgiez, lesquelz tenissent à amour, leur recommenda ses serviteurs, des quelz avoit grant pitié et moult d'aultres beaulx admonnestemens leur dist ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 151)
[6] et tout soit la matiere obscurement declairié selon le stille du Philosophe, tourner aux laiz à anui ne doit, car les soubtilles raisons sontl'aguisement de l'engin et entendement, comme es choses rurales n'ait aucune discipline ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 36)
[7] Item, son testament et laiz, que pieça devant avoit fait, vouloit qu'en celle fourme fust tenus. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 186)
[8] Comme ces choses soient obscures a sentir aux gens laiz et rudes a dire en langaige vulgar, et mesmes a ton entendement pour la groisseur de lui estranges, passeray oultre des opinions des anciens philosophes, lesquelz en assez de manieres fis errer sus les principes des choses. (CHR. PIZ., Avision R.D., 1405, 70)
[9] genz laiz les huient Et moquent, quant tout voient fondre. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 165)
[10] Laissons aux laiz mondains offices; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 172)

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