| [1] | Et ne sçay que plus on pourroit dire de l'empereur Trayen dont les histoires font si grant mencion de sa justice, et que il meismes descendi de son cheval où il estoit montéz pour aler à la bataille pour faire droit et justice à une femme qui lui demandoit, car le roy Charles, qu'en fist il moins à Saint Germain-en-Laye une fois qu'il y estoit et une bonne femme, si que il issoit du chastel pour aler à la chace, vint crier à ses piez, se plaignant d'un de ses serviteurs que elle avoit logié en son hostel avoit efforciée une sienne fille, lequel, incontinent bien infourméz du cas apres la confession de lui meismes, n'en voult oncques ouir requeste de remission, ains tantost commanda qu'il fust pendus à un arbre à le veue de tous, si que les autres y prencissent exemple. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 100) | | [2] | ITEM, dehors Paris, le tres bel chastel du Bois de Vincennes, l'ostel de Beauté, cellui de Plaisance, cellui de Saint Ouyn, le chastel de Saint-Germain- en-Laye, Crail Montargis où tant a belle salle, le chastel de Melun aucques tout neuf, et mains autres que fais, que reparéz furent par lui, lesquelz edifices tant biaux, jolis et fors que qui bien les considere puet savoir que grant mise y convenoit et des ouvriers assez, et en ce se demonstroit la liberalité et largesse du bon seigneur en ce que il vouloit que toutes manieres de gens gaingnassent à lui. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 157) | | [3] | et comme [il est escript] de l'empereur Trayan prealegué, que, une foiz, comme il fust ja montez sur son destrier pour aler en bataille, une femme vesve, grevée de tort, à lui venue complaignant, arrestast tout son ost, descendi du cheval et cognut du cas, donnant sa sentence droitturiere pour la veusve, vint unefois, nostre roy estant au chastel, que on dit Saint-Germain en Laye, une femme vesve, devers lui, à grant clamour et lermes requerant justice d'un des serviteurs des offices de la court, lequel par commandement avoit logié en sa maison, et cellui avoit efforciée une fille, que elle avoit. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 61) | | [4] | Moult fist redifier notablement et de nouvel : le chastel de Saint-Germain-en-Laye, Creell, Montargis, où fist faire moult notable sale, le chastel de Meleun, et mains aultres notables edefices. à lui venue complaignant, arrestast tout son ost, descendi du cheval et cognut du cas, donnant sa sentence droitturiere pour la veusve, vint unefois, nostre roy estant au chastel, que on dit Saint-Germain en Laye, une femme vesve, devers lui, à grant clamour et lermes requerant justice d'un des serviteurs des offices de la court, lequel par commandement avoit logié en sa maison, et cellui avoit efforciée une fille, que elle avoit. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 41) | | [5] | Maiz qu'a la nourrice on le laye Encore un pou; (Gris., 1395, 61) | | [6] | A le vous dire brief et court, Parleray je de gens de court Ou praticiens en court laye? (S. fol, c.1480-1490, 7) | | [7] | Autre balade laye que ledit prisonnier fit a la ! (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 91) | | [8] | Donné à Saint Germain en Laye, ou moys de Decembre, l'an de grace mil trois cens quatre vins et treize et de nostre regne le quatorziesme. (6205, 361) | | [9] | Et, finablement, après certains advis par eulz prins, esleurent et deputerent maistre Jehan Courtecuisse, docteur en theologie et aumosnier du Roy, à proposer devant le Roy, ledit duc de Bourgongne et leur Conseil, de par touz les estas de Paris, et leur remonstrer l'estat de ladicte Ville et requerir que provision hastive soit mise à ce que lesdictes gens d'armes cessent d'empescher à amener les vivres et necessités de ladicte Ville, mais que aident à les conduire et fairevenir à Paris, en gardant d'oppressions et violences les marchans qui s'entremettent ou entremetteront d'avitaillier et garnir ladicte Ville de busche et autres necessités, et que le Roy octroie, s'il est besoing, que l'en vende de ses bois de Laye, Bondis et autres, plus largement que l'en ne faisoit. (FAUQ., I, 1417-1420, 183) | | [10] | Et entre autres choses, en tant que regardoit le fait de la marchandise de busche, furent passées et commandéez lettres oudit Conseil adreçans aux gens des Comptes, aux generaux commis sur le fait des finances de ce royaume, aux maistres des Eaues et forests de Champaigne et de Brie ou à leurs lieutenans, pour vendre ou faire vendre par les verdiers, appellez ceulz qu'il appartiendroit, IIJc arpens de bois chauffage, à coper et abatre es forests du Roy de Bondis, Laye, Senart et Pommeroie, et autres plus prochaines forests de Paris, se besoing estoit, pour les prendre es lieux plus prouffitables et mains dommagables, hors les haultes forests, pour ycelles ventes de tel nombre d'arpens que sembleroit expedient, baillier et delivrer par marchié ferme à marchans solvables, chascun arpentpour le pris et somme de huyt livres tournois et au dessoubz jusques à six livres tournois, sans autre enchiere; (FAUQ., I, 1417-1420, 204) |
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Attestation de 