C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de lierre dans 7FMR 
7 attestations 
 Page /1 

[1] Ne faut ja faindre faulx semblant, Plus deceveur que lierre emblant, Soubz Mendians ou Jacobins Et freres qui vont en chappins, Com fist Meun, jadis, ou Rommant De la Rose, parlant d'amant, Car ycy fu il plus perfaict Le fauls semblant, en dit et fait, Et trop plus perilleux, sans doubte, Qu'en ceulx, qui ne se meslent goute De gouvernemens temporeulx, Ains feroit on bien pou pour eulx ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 45)
[2] Et pour ce disoit Macrobe : Flateur vault pis que lierre. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 110)
[3] qu'es tu fort lierre! (Path. D., c.1456-1469, 184)
[4] je ne sui murdrier ne lierre, Seigneurs: menez me doulcement, Sanz moy tenir si lourdement, Je vous en pri. en chappins, Com fist Meun, jadis, ou Rommant De la Rose, parlant d'amant, Car ycy fu il plus perfaict Le fauls semblant, en dit et fait, Et trop plus perilleux, sans doubte, Qu'en ceulx, qui ne se meslent goute De gouvernemens temporeulx, Ains feroit on bien pou pour eulx ; (Mir. st Val., c.1367, 154)
[5] Cellui lierre fut emprisonnez, et bailla mon pere les clefz a ma mere pour les garder. (Bérinus, II, c.1350-1370, 12)
[6] Et aussi on dit : voudroit le lierre que chascun fust son frere. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 251)
[7] L'AN DE GRACE mil CCCIIIJxx et onze, le samedi IXe jour de mars, en la presence de mons. le prevost et de maistres Jehan Truquan, son lieutenant, Dreux d'Ars, auditeur, Girart de La Haye et Ernoul de Villers, examinateurs, etc., fu fait venir et attaint en jugement sur les quarreaux du Chastellet de Paris Pierre de Vaidoly prisonnier detenu oudit Chastellet du commandement des maistres d'ostel mons. le duc de Bourbon pour souspeçon d'avoir jà pieçà mal prins et emblé en la ville de Molins en l'ostel du Chapeau-Rouge assiz en ladite ville et en la chambre où estoit lors logié un nommé Julian Le Lierre Sardain une tasse d'argent et aussi pour souspeçon que ou mois de novembre derrenierement passé que ledit prisonnier estoit ou chastel dudit Molins, ouquel fust lors perdue et adirée une escuelle d'argent appartenant auditmons. de Bourbon, que par lui elle n'ait esté mal prise et emblée. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 446)
[8] Cest oyseau est plusdespit que nul des dessusdicts, et se meurt tost apres qu'il estprins, si l'on le transporte hors de son air, ou si on ne le met incontinentavec des vieux apprivoisez, l'on leur jette la mangeaillesur l'aire bien nettoyee, et loing de leurs juchoirs : etleur jette l'on des figues seiches pillees avec fleur de farine,tant qu'il leur en demeure de reste : et quelquesfois pourchangement de viande l'on leur jette des grains de lentisqueet de meurte, ou de la graine de lierre, et d'oliviers sauvages,toutesfois que leurs augets doivent tousjours estre pleins demillet : car c'est leur principale viande. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 19 v°)
[9]Contre la suffusion ou taye de l'oeil est un singulier remedeun collyre fait du jus de l'herbe terrestre, pillee dans unmortier de bois, ou bien du jus de la graine de lierre, ou desfueilles, battues et pillees dans un mortier en eau froide, ouplustost en vin : et continuez ce remede par plusieurs jours soiret matin. pillees avec fleur de farine,tant qu'il leur en demeure de reste : et quelquesfois pourchangement de viande l'on leur jette des grains de lentisqueet de meurte, ou de la graine de lierre, et d'oliviers sauvages,toutesfois que leurs augets doivent tousjours estre pleins demillet : car c'est leur principale viande. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 30 v°)
[10]Les chauve-souris ne voleront aux jardins si faites unparfum de lierre. fait du jus de l'herbe terrestre, pillee dans unmortier de bois, ou bien du jus de la graine de lierre, ou desfueilles, battues et pillees dans un mortier en eau froide, ouplustost en vin : et continuez ce remede par plusieurs jours soiret matin. pillees avec fleur de farine,tant qu'il leur en demeure de reste : et quelquesfois pourchangement de viande l'on leur jette des grains de lentisqueet de meurte, ou de la graine de lierre, et d'oliviers sauvages,toutesfois que leurs augets doivent tousjours estre pleins demillet : car c'est leur principale viande. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 56 r°)

Fermer la fenêtre