C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de lierres dans 7FMR 
8 attestations 
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[1] Amours est lierres De cuers, ou au moins un changierres, Aux bons bon, aux bouleurs boulierres. (CHART., L. Dames, 1416, 270)
[2]Vuidiez, vuidiez, pillars et lierres! (Mir. Oton, c.1370, 332)
[3] Sire, assez tost aprés que celle tour fu parfaicte, mes peres morut et je devin lierres du tresor l'empereur, pour le carrel que je savoye mettre ou oster en la tour. (Bérinus, I, c.1350-1370, 219)
[4] Mais ains qu'il peüst estre yssu de celle nef, le corps qui la gisoit lui fu au devant tout droit par ou il devoit issir, et s'escria a haute voix: "Que c'est, filz a putain, lierres mauvais, cuides tu embler ma char et emporter par devant moy? (Bérinus, I, c.1350-1370, 252)
[5] Quant cil lierres que vous avez ociz, qui premiers vous contralia, passa par illecques et me vit, si me prist et emporta avecques lui, et depuis m'a tousjours gardé et nourry. (Bérinus, I, c.1350-1370, 268)
[6] Tous lesquieulx, sans aucune descordance, veu et regardé l'estat dudit prisonnier, lequel, par sadite confession, a lessié sa femme, enfans et mesnaige, pour chevauchier et suyr routes de gens d'armes, les traïsons par lui faites, tant en l'ostel dudit sire de Roussay comme en cellui du tondeur son hoste, en commettant les larrecins par lui faites, cy-dessus escriptes, et la valeur d'icelles, delibererent et furent d'oppinion que l'en ne le povoit espargnier qu'il ne feust excecutez comme lierres, et qu'il l'avoit très-bien desservi. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 137)
[7] et audit disner ledit Sardain trouva ladite tasse qui avoit esté emblée à Molins, laquele tasse ledit Sardain print, et dist qu'il l'avoit païée la valeur qu'elle valoit et que ledit Pierre estoit lierres et traitres, et que se il feust en la ville il le combatroit. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 444)
[8] Tous lesquelz, veu l'estat et personne dudit Jehannin Le Doyan, qui est personne aagiée de XXIIJ ans ou environ, les multiplicacions et valeur des larrecins par lui faittes et commises, tant de jour comme de nuit, de fait et aguet appensé, et la traïson commise en faisant plusieurs larrecins cy-dessus escriptes, et qu'il est incorrigible et ne se veult chastier, mesmement que autrefoiz a esté delivré de prison par grace à lui nagueres faitte pour le joyeux advenement et nativité de mons. le Dauphin pour cas criminel dont il estoit accusé et souspeçonné, [delibererent] et furent d'oppinion qu'il estoit un très fort larron et que l'en ne le povoit espargnier qu'il ne feust executé comme lierres. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 504)

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