C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de loy dans 7FMR 
1108 attestations 
 Page /111 

[1] Et puis que tele est la loy que Nature y a establie, il fault dire que nul labour ne vous doit estre grief, que nulle adventure ne vous doit estre estrange a soustenir pour cellui pays et seigneurie sauver, qui depuis vostre nativité jusques a vostre mort est quant de soy ouvert envers vous a toute soustenance, et qui vous repaist et nourrit entre les vivans, et entre les mors vous reçoit en sepulture. (CHART., Q. inv., 1422, 11)
[2] Donc pouroit il sembler que la loy de Nature, qui toutes choses soubz le ciel oblige par lien indissoluble, seroit plus parfaictement es bestes mues que en vous autres, et que vous seriez trouver plus desnaturez que elles, qui n'ont pas entendementde raison, quant les oyseaulx au bec et aux ungles defendent leurs nits et les ours et les lyons gardent leurs cavernes a la force de leurs gris et de leurs dens. (CHART., Q. inv., 1422, 11)
[3] De ton erreur ne des parties que tu as soustenuz ne te peus tu gueres excuser, quant ton obstinacion y a mis en aucun temps celle loy avant la main que qui te disoit le contraire de ta faveur estoit ains sa parolle jugié digne de mort et sa sentence donnee avant le cas; (CHART., Q. inv., 1422, 42)
[4] Et qu'est discipline de chevalerie si non loy ordonnee et gardee en l'exercice des armes et des batailles soubz le commandement du chief et pour l'utilité publique? (CHART., Q. inv., 1422, 54)
[5] et en ce cas la victoire que fist le vaillant jouvencel comme vainqueur ne peut effacier la desobéissance qu'il fist comme transgresseur, pourquoy la rigueur de la discipline chevalereuse vainqui la pitié naturelle du pere, car cellui que Nature admonneste d'estre pere misericors pour le devoir de sang acquiter se monstra juge rigoureux pour la loy d'armes aigrement observer. (CHART., Q. inv., 1422, 54)
[6] Mais qui acquiert en douleur chose chiere, Plus a de bien et de joyeuse chiere En sa comqueste (sic) Et lui semble plus hault et plus honneste Le bien qu'il a a paine et a requeste, Et en maine plus de joye et de feste Et mieulx le prise Que s'il l'eust eu tout a sa belle guise, Car Nature a en nous ceste loy mise Que mieulx nous plaist chose a dangier conquise. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 166)
[7] Se maistrise y a, elle est mienne Par la loy d'Amours ancïenne, Qui l'ordonna Pour les dames et leur donna Maistrise, ou moult noble don a, Et par ce leur guerredonna Les biens qui yssent De leur grace quant s'eslargissent En pitié vers ceulx qui languissent D'amours dont les cuers amaigrissent Des plus puissans Qu'Amours fait vrays obeïssans Par hommage, et recongnoissansCelles dont leurs biens sont yssans Comme maistresses Et treshonnourables princesses, Qui des amoureuses richesces Font escharcetez ou largesces Si qu'elles veulent, Dont quant l'un chante, autres s'en deulent. (CHART., L. Dames, 1416, 237)
[8] En la loy d'Amours sont maudiz, Et chascun m'en fait les clamours. (CHART., E. Dames, 1425, 364)
[9] Raison, equité, mesure, Loy, Droitture Font les puissances durer; (CHART., B. Nobles, c.1424, 398)
[10] Entendez l'enseignement Du Crëateur qui ne ment, Qui pardonna largement Et vous fait commandement, Par loy et par testament, De vivre paisiblement. (CHART., L. Paix, a.1426, 416)

1108 attestations 
 Page /111 
Fermer la fenêtre