C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de luysant dans 7FMR 
10 attestations 
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[1] Le dieu Mahon de celeste monarche Par plenitude a relevé mon arche Au mycrocosme plus luysant qu'asur d'Acre; (LA VIGNE, S.M., 1496, 140)
[2] Il est luysant, grant et de belle marge, Propre pour luy, ainsi que pouez voir, Duquel tantost vous pourra faire hommaige; (LA VIGNE, S.M., 1496, 174)
[3] Somme, dedens l'on se fust bien miré Tant estoit cler, fres, luysant et poly. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 167)
[4] Le bon seigneur vertueux et plaisant, Plus qu'autre né des humains honnoré, Armé estoit d'un harnois plus luysant C'un dïamant, en plusieurs lieux doré; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 215)
[5] Du long, du large, du carré tant yssoient Que tous les murs du cas retentissoient Suffisamment pour la terre estonner, Voyant de cris tant en serre tourner, Gentilz fallotz dens ces porches et sièges Qui jà queroient fallotz, torches et cyerges, Demy transsis, sans parler, alumer En noble dueil, pour aler inhumer Le corps royal par la mort enchery, Qui a esté sans remort tant chery En son vivant de privé et d'estrange Que son esperit merite bien d'estre ange, Car, se Dieu plaist, ès haulx cieulx sera fin, Cler et luysant comme ung beau Ceraphin ; (LA VIGNE, Compl. roy Bazoche M.R., 1501, 404)
[6] Vous sçavez bien, mes seurs, qu'il estoit George Qui fait estoit en nostre belle forge, Clair et luysant par acquisicion De science qui s'y bat et s'y forge. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 170)
[7] Quoy que Fame inclite et honnorée Apres la Mort soit de longue durée Clere et luysant, neantmoings tout se passe, Tout s'oblie par temps et long espace. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 183)
[8] se nous voyons Justice, Par l'aer luysant, descendre sur la terre A triumpher et subjuguer le vice Que j'ay nourry, par discorde et par guerre, Ou j'ay tenu mains nobles cueurs en serre, Et desvoyé de leurs desirs royaulx. (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 10)
[9]En ce lieu la, dolent et miserable, Avoit ung temple faict d'estrange fasson, Luysant dedens, le dehors admirable Et en estoit Fortune le masson, Pavé de dueil et les cloches d'ung son Si esgaré qu'il n'est cil qui ne tramble En contemplant ce douloreux resson ; (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 53)
[10] Mais qu'oncquesmais, a ma vie, apperceusse Riens si luysant ne de tel nouveaulté, Certes non fis. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 17)

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