| [1] | Quantes malles nuiz et disete de boire et de menger endurent souvent ceulx qui le mestier de la guerre frequentent, chargez de fer au vent et a la pluye, sans autre couverture que du ciel et y perdent souvent leurs chevaulx et leur chatel, mettent leur vie en aventure de mort et de fait y meurent. (CHART., Q. inv., 1422, 29) | | [2] | Assez trouvons es histoires rommaines de malles aventures survenues aux Rommains et que Fortune avoit mis jusques au bas, mais de tant se ressourdoient ilz plus vertueusement comme le besoing les rendoit plus contrains a ce, et, s'ilz avoient perdu des chevaliers, ilz en establissoient de nouveaux et mettoient sus des gens de tous estas, mesmes des serfs, et les apprenoient et faisoient exerciter aux armes, et par la cure et ordonnance qu'ilz y mettoient s'en aidoient en leurs batailles et devenoient vaillans et hardiz, car en toutes choses usaige rent les homes seurs et hardiz et arrestez en leurs oeuvres. (CHART., Q. inv., 1422, 31) | | [3] | Je ne appelle point leurs malles fortunes sinon celles dont leurs subjectz se sentent: car tumber de cheval, se rompre une jambe, avoir une fièvre bien aspre, l'on s'en guarist, et leur sont telles choses propices et en sont plus saiges. (COMM., II, 1489-1491, 228) | | [4] | Les malles adventures sont quant Dieu est tant offensé qu'il ne le veult plus endurer, mais veult monstrer sa force et divine vertu. (COMM., II, 1489-1491, 228) | | [5] | Je ne appelle point leurs malles fortunes sinon celles dont leurs subjectz se sentent: car tumber de cheval, se rompre une jambe, avoir une fièvre bien aspre, l'on s'en guarist, et leur sont telles choses propices et en sont plus saiges. (COMM., II, 1489-1491, 228) | | [6] | Les malles adventures sont quant Dieu est tant offensé qu'il ne le veult plus endurer, mais veult monstrer sa force et divine vertu. (COMM., II, 1489-1491, 228) | | [7] | et lors en leurs cuers se engendrentles malles voullentez, et penssent que, quelxconcquesaultres seignouries qu'ilz eussent, ne porroient que amender: et lors font les traittresles traïsons, et les rebelles les rebellions. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 14) | | [8] | Toutes offices, tant de paneterie, Chambre, chappelle et eschançonnerie, Grosse cuysine de commun et de bouche, De garberobe, riche tapisserie, Porte buffetz, drogues, episserie, Nappes, linceulx, lit, couverture et couche, Grosse vaisselle d'argent et d'or de touche, Fardeaux, pacquetz, grans bahus, malles, coffres, Broches, chenetz, poilles, potz, fer aux gauffres Et autres choses pour luy et pour ses gens De les conduyre ne furent negligens. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 147) | | [9] | Parquoy ce jour fut passé sans alarme, esclandre et insolence, combien que de maulx logez et mal repeuz en y eult assez pour les destrois et malles façons du dit lieu. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 282) | | [10] | Et en osterent la roine d'Engleterre et son fil, qui estoit hoirs malles et neveus du roi Carle de France; (FROISS., Chron. D., p.1400, 46) |
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Attestation de 