C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de marchandises dans 7FMR 
73 attestations 
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[1] Dieu me gard que je defende ou debate qu'il ne soit bon de grever et guerroyer ses ennemis et les combatre en lieu et en temps que on puisse trouver son avantage, et moult y a de vaillans chevaliers et d'escuiers en cestui royaume qui ne demanderoient pas plus grant eur que de soy y trouver pour faire leur devoir, mais en armes a il aussi bien sens pour attendre son bon et delay pour faire son preu en son avantaige comme il y a en marchandises ou en autres mendres affaires. (CHART., Q. inv., 1422, 34)
[2] Toute la substance et l'umour En trait hors le faulx pautonnier, Ne il n'y laira ja denier Tant qu'il y treuve riens a perdre, Ne chose ou il se puist aherdre, Car tant leur envoyra de pertes Et de muciees et d'appertes,Ou en jeux, ou en marchandises, Ou en autres diverses guises, Ou en chevance, ou en honneur; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 83)
[3]La est le lieu moult empressé, Si n'est il petit, n'estrecé, Car la a gens de tous estas: Chevaliers et nobles a tas, Clercs et bourgois de toutes guises, Marchans de toutes marchandises, Prevos, baillis et officiers Et, de tous estas, justiciers De toutes manieres de cours, Ou gent qui plaident ont recours, De clercs grant université Plus qu'onques n'en ot en cité, Ne en pays nul, quel qu'il soit; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 137)
[4] Si en y a d'embesongnez Comment deniers seront gaignez En marchandises ou a gieux, Diversement en divers lieux,Ou par barat, ou par pratique, Ou par science de phisique Ou de loys ou d'autre science, Et d'autres par impacience Crient tant que tout en estonne, Et ainsi font tant qu'on leur donne, Et aux autres est tout mestier Qu'ilz se vivent de leur mestier. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 149)
[5] De ceulx vi je de maintes guises, Qui vivoient de marchandises, Et, nonobstant qu'il appartiengne A marchant que verité tiengne Et loyauté en tous ses fais, Ne les vi je pas tous parfais La endroit, ains de grans cautelles Vy user a maint non pas belles, En vendent et en achetant, Et en mains faulx marchiez, et tant Que je ne saroie tout dire Lequel contrat estoit le pire : Turquer denrees et changier Mauvais pour bon, par losangier, Et par jurer, et par promettre Que chose ne pourroit mieulx estre, Qui estoit male et contrefaite, Et, tout pour decevoir gent faite, Vendre a terme par faulx contras. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 71)
[6] Mais de tieulx marchans vi foison, Et dessus mer, et dessus terre, Marchandises alans hors querre, Par couvoitise rappineurs, Les uns plus grans, autres meneursTracer et par mons, et par vaulx, Excepté marchans de chevaulx, Mais ceulx la vi je en cellui estre, Par antifrasim, loyaulx estre. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 71)
[7] Avec ces choses qui fu oncques les roy auquel marchans, estranges et privéz, gaingnassent plus que à lui faisoient de toutes marchandises, fust pour les grans garnisons de la despense de son hostel, fust pour son estat ou autres choses en pierrerie noble et riches draps d'or, orfaveris et autres richesses que despendoit il d'argent ? (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 157)
[8] Le navire, que le roy Charles tenoit sur mer, comme dit est, par maintes fois domagia moult les Anglois et gaigna sur eulx nefz et barges et autres vaisseaulz qui leur portoient vivres et marchandises, gaignerent prisonniers et maintes richeces,en ardirent partie ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 239)
[9] et pour ceste cause s'appella ce lieu depuis le Marché, pour ce que telles marchandises se y faisoyent. (COMM., I, 1489-1491, 66)
[10] Ledict seigneur de Lescun, le principal de leurs serviteurs, avoit maint ambassade allant et venant au roy et à eulx deux, au roy d'eulx, au conte de Charrolois, depuis duc de Bourgogne, et de luy à eulx, du roy audict duc de Bourgongne et de luy au roy, les ungs pour sçavoir nouvelles, les autres pour fortraire gens et pour toutes mauvaises marchandises, soubz umbre de bonne foy. (COMM., I, 1489-1491, 92)

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