C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de marines dans 7FMR 
3 attestations 
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[1] Callefeteur, roysin, huyle et soubdure Qui tousjours dure encontre toute ordure, Grosse bordure pour pourveoir aux dangiers De ruminantes marines morfondures Qui vient de dure antique dessouldure Ou par laidure d'oraiges nauffragiers; (LA VIGNE, V.N., p.1495, 133)
[2] et ainsi se le filz a deux marines, et il vist eage d'homme, il aura deux femmes. (Ev. Quen. II, c.1466-1474, 121)
[3] mais Venus, sa mere, le deffendi, et ses nefs mua en nimphes marines par telle maniere que les avirons et les masts de la nef furent muéz en bras, et les cordes en nerfs, et le voile en cheveux, et les autres parties du corps. (7006, 207)
[4] Cestui predist aussi les grans et horribles vens qui esmeurent les undes marines, en maniere que plusieurs ediffices en furent subversés et predist aussi , comme autres jà avoient fait, ce advint de la bataille d'entre le roy Philippe de France et Edoart, roy d'Engleterre, qui fut si horrible que la mer de Flandres en fut tainte du sang par aucuns jours, de la multitude du peuple occiz, comme est dit dessus. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 150)
[5] Vray est qu'outre ce que la necessité engendrel'artifice, il ne se trouve incommodité qu'il n'y ayt quelque autrecommodité pour recompense : comme en lieux chaulds viennentles bons vins, et fruits de garde : En lieux froids, forceeaux douces, et quelquefois marines, qui leur apporte grandprofit : en d'autres le plus souvent, quant la terre n'est fructueuseau dessus, elle l'est au dessoubs, comme en pierrieres, miniereset autres telles choses dont l'on fait eschange en meilleures. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 3 r°)
[6] En tout nostre voyage, durant pres de cinq mois que nous fusmes sur mer à nostre retour, nous ne vismes autre terre que ces islettes : lesquelles nos maistres et pilotes ne trouverent pas encores marquées en leurs cartes marines, et possible aussi n'avoyent elles jamais esté descouvertes. (S746, 512)
[7] Or pour faire la description de cesherbes marines desquelles j'ay fait mention : s'entretenans l'une l'autre par longs filamens, comme Hedera terrestris, flottans sur mer sans aucunes racines, ayant les fueilles assez semblables à celles de rue de jardins, la graine ronde et non plus grosse que celle de Genevre, elles sont de couleur blafarde ou blanchastre comme foin fené : mais au reste, ainsi que nous apperceusmes, aucunement dangereuses à manier. (S746, 522)

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