C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de mil dans 7FMR 
1946 attestations 
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[1] Comme doncques, en l'an mil IIIICXXII, je veisse le roy anglois, ancien adversaire de ceste seigneurie, soy glorifier en nostre ignominieux reproche, enrichir de noz despoilles et despriser noz faiz et noz couraiges et des nostres, qu'il a vers soy atraiz, fortifier les voulentez a son aliance, et avecques ce noz vices croistre avecques le temps et a noz aveuglees affections adjouster tousjours quelque chose a nostre confusion, j'ay conclut en ma pensee que la main de Dieu est sur nous et que sa fureur a mis en oevre ce flaiel de persecution,et ay curieusement encerchié par les discours des Sainctes Escriptures les faultes et les punicions de noz peres et des primerains et en grant craincte debatu en ma pensee se ceste douloureuse affliction en est en verge de pere pour nostre chastiement ou en rigueur de juge pour nostre exterminacion. (CHART., Q. inv., 1422, 4)
[2] et, se ilz ne croient aux parollez, creussent aux faiz, veu qu'il a passé mil .CCCLXIIII. ans qu'ilz sont exilés et degettés en diverses terres, comme gent reprouchee et serve, et leur est cessee la unction de leurs roys, et le sceptre de Juda transferé en autruy seigneurie, qui par les visions de leurs mesmez prophetes est clere demonstrance que Messyas est venu. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 107)
[3] Par ceste opinative esperance demeurent ilz meschans, serfz et aveuglés puis que Tytus destruisy Jherusalem le .XLe. an aprés la passion de Jhesu Crist ou il vendi .XICii. mil Jufz, et .C. et .Lm. en furent occis, selon la recitation de Josephus; (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 109)
[4]Ci commence la table des rebriches de ce present volume appellé le Livre de la mutacion de Fortune, fait et accompli le .XVIIIe. jour de novembre, l'an de grace mil CCCC et .III., et est devisé le dit livre en .VII. parties: La premiere partie parle de la personne qui a compilé le dit livre et de ses aventures. (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 3)
[5] Mil .VIcLVI. ans Dura cel aage, et, en cel temps, Passa mainte grant aventure, Ce nous tesmoigne l'escripture, Mais je m'en passe, pour briefté ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 140)
[6] Et ainsi fu pery d'Assire Le nom, qui fu sur tout empire Du monde le plus beneuré, Qui ot mil .CCC. ans duré. , pour briefté ; (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 190)
[7]Cy commence la table des rubriches du Livre de Paix, lequel s'adrece à tres noble et excellent prince, Monseigneur le duc de Guienne, ainsné filz du roy de France, encommencié le premier jour de septembre, apres l'apointement de la paix jurée en la cité d'Auxerre entre noz seigneurs de France en l'an de grace mil IIII. cent et douze. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 57)
[8] ITEM, recommencié l'euvre en la II.e partie le III.e jour du mois de septembre, apres les convenances de paix rejurées en la ville de Pontoise et que noz seigneurs de France s'assemblerent à grant joye et paix à Paris en l'an de grace mil IIII. cent et treize. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 57)
[9] XV Cy commence le Livre de Paix lequel s'adrece à tres noble et excellent prince, monseigneur le duc de Guienne, ainsné filz du Roy, encommencié le premier jour de septembre apres l'apointement de la paix jurée entre noz seigneurs de France en l'an mil IIIJ. cent et XIJ. France en l'an de grace mil IIII. cent et douze. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 58)
[10] Mais ne vint pas de toy sans faille le mouvement, ains de cellui sans la cuy custode pour neant est veillé en la garde de la cité, lors que la veille de Saint Jehan Baptiste en ce present an mil IIIJ. cent et XIJ., si que j'ay esté bien informée par ceulx qui l'oyrent, gens digne de foy, que tu, oyant la messe, sur le pas de l'Euvangile où il dist de Saint Jehan : Et multi in nativitate ejus gaudebunt, te tournas à joyeux visage, comme tout soubdainement meu, en disant à ton confesseur : O pleust à Dieu que à ceste glorieuse journée nous peussions mectre ensemble par bonne paix et joye ces IJ. Jehans -c'estoit à entendre Jehan, duc de Berry, d'une part, et Jehan, duc de Bourgongne, de l'autre - contraires, mais ce dis tu afin que bon traictié doresenavant y puissions entreprendre, moyenner, et bien finer à l'ayde de Dieu, est bon que une belle messe à solempnité soit demain dicte en la chappelle de Saint Jehan qui est cy pres, auquel lieu les IJ. susdis ont grant devocion. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 60)

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