C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de orgues dans 7FMR 
14 attestations 
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[1]La seconde si est Musique, Qui nous en eigne et nous applique A faire gracieuses voix En instrumens et haulx et coys, Et chanter mesureement, Chant d'eglise arreement Sonner en orgues, par doulx son, Ou instrumens d'autre façon. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 116)
[2] et du corps, qui est es membres ou es orgues dehors, comme ont aucuns malades sours, ou qui n'ont point de veue ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 165)
[3] Après ce, la messe fut chantée, et voult le roy qu'en chans melodieux et orgues, fussent à Dieu chantées laudes et beneissons. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 188)
[4] car quant le couraige et l'esperit des creatures ententives aux autres ars dessus declairez sont lassez et ennuyez de leurs labours, musique, par la douçour de sa science et la melodie de sa voix, leur chante par ses .VI. notes tierçoyées, quintes et doublées, ses chans delectables et plaisans, lesquelz elle fait aucunefoiz en orgues et chalumeaux par souflement de bouche et touchement de doiz ; (DESCH., Art dictier R., 1392, 269)
[5] Car je vi la tout en un cerne Viële, rubebe, guiterne, Leü, morache, michanon, Citole et le psalterion, Harpe, tabour, trompes, naquaires, Orgues, cornes, plus de dis paires, Cornemuses, flajos, chevrettes, Douceinnes, simbales, clochettes, Tymbre, la flaüste brehaingne, Et le grant cornet d'Alemaingne, Flajos de saus, fistule, pipe, Muse d'Aussay, trompe petite,Buisines, eles, monocorde Ou il n'a c'une seule corde, Et muse de blef tout ensemble. (MACH., R. Fort., c.1341, 145)
[6] Orgues, vielles, micanons, Rubebes et psalterions, Leüs, moraches et guiternesDont on joue par ces tavernes, Cymbales, citoles, naquaires, Et de flaios plus de X. paires, C'est à dire de XX. manieres, Tant des fortes com des legieres, Cors sarrasinois et doussainnes, Tabours, flaüstes traverseinnes, Demi doussainnes et flaüstes, Dont droit joues quant tu flaüstes, Trompes, buisines et trompettes, Guigues, rotes, harpes, chevrettes, Cornemuses et chalemelles, Muses d'Aussay, riches et belles, Et les fretiaus, et monocorde, Qui à tous instrumens s'acorde, Muse de blé, qu'on prent en terre, Trepié, l'eschaquier d'Engletere, Chifonie, flaios de saus. (MACH., P. Alex., p.1369, 35)
[7] Adieu mes orgues qui sont belles, Adieu, or a Dieu vous commant, Adieu fleustes, adieu vielles, Adieu ung chascun instrument Que je tenoye chierement, Pour mon tresor et ma montjoye, Adieu vous dy presentement, Il n'est tresor que d'avoir joye. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 28)
[8] Cedit jour, monseigneur Loiz de France, ainsné filz du Roy nostre Sire, Dauphin de Viennoiz et duc de Guienne, moru de l'aage de vint ans ou environ, bel de visaige, suffisamment grant et gros de corps, pesans et tardif, et po agile, voluntaire et moult curieux à magnificence d'abiz et joiaux circa cultum suicorporis, desirans grandeur d'onneur de par dehors, grant despensier à ornemens de sa chappelle privée à avoir ymages grosses et grandes d'or et d'argent, qui moult grant plaisir avoit à sons d'orgues, lesquelx entre les autres oblectations mondains hantoit diligemment. (BAYE, II, 1411-1417, 231)
[9] -- Cest entremectz accompli, en l'eglise fut joué des orgues, et ou pasté fut joué d'ung cornet d'Allemaigne moult estrangement; (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 356)
[10] -- Après ce mistere fut joué des orgues en l'eglise par le long et espace d'ung motet, et tantost après fut chanté ou pasté, par trois doulces voix, une chanson tout du long, laquelle se nomme la " Sauvegarde de ma vie. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 358)

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