C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de pieces dans 7FMR 
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[1] mais tant lui despleut l'excellence et duree de si parfaicte oeuvre qu'elle tourna son pervers et senestre costé et ouvry voyes dont cellui mantel, assemblé par la souveraine industrie des predecesseurs, estoit desja par violentes mains froissez et derompuz et aucunes pieces violentement arrachees, si que la partie de dessus se monstroit obscurcie et pou de fleurs de liz y apparissoient qui ne fussent debrisees ou salies. (CHART., Q. inv., 1422, 8)
[2] De plus de pieces est l'ouvrage Et plus foible est le maçonnage, Mais non obstant que mains soit belle Que la premiere, si est elle Moins durable qu'elle n'appert, Et, par dehors, encore pert Plus belle, meilleur et plus forte Qu'elle n'est; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 90)
[3] Et la est le mur si tres bas Et l'edifice si au bas Qu'a trop grant peine se soustient Et par pieces, souvent avient, Chiet le mur, grosses et menues; (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 102)
[4] Les vainqueurs une grant merveille Firent, onques mais de pareille, Je croy, homme n'oy parler, Car, sanz plus avant oultre aler, Toutes les pierres et l'avoir Prisdrent des Rommains, riens avoir N'en daignent, si les despecierentPar pieces, et puis les lancierent Ou Rone ; (CHR. PIZ., M.F., IV, 1400-1403, 1)
[5]On doit commencier l'assault par trait et par drecier eschieles, par miner et faire vois dessoubz terre, par engins et mangonneaux et canons, qui fort trayent, par ediffices et engins, que on meine jusques aux murs, et doivent commencier la mine ains qu'ilz mettent leurs tentes, et doivent fouir soubz terre plus parfons que les fossez et faire voye jusques aux murs, et doit on la voie estaier de pieces de marrein et ais affin que la mine ne chiée ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 230)
[6]Ilz ne se pevent excuser sur leurs crediteurs, car ilz ont emporté comptant de ceste ville plus de iiim vc pieces d'or, et bien deux mil francs en monnoye. on meine jusques aux murs, et doivent commencier la mine ains qu'ilz mettent leurs tentes, et doivent fouir soubz terre plus parfons que les fossez et faire voye jusques aux murs, et doit on la voie estaier de pieces de marrein et ais affin que la mine ne chiée ; (0304, 179)
[7] Encor voy je que leurs maris, Quant ilz reviennent de Paris, De Reins, de Rouen ou de Troyes, Leur apportent gans ou courroyes, Pelices, anneaulx, fremillez, Tasses d'argent ou gobelez, Pieces de cuevrechiés entiers; (DESCH., M.M., c.1385-1403, 45)
[8] faire tonneaulx et autres vaisseaulx de certaines pieces, longueur et grosseur, et aucunefoiz cornus, comme sont les baingnoueres et autres vaisseaulx, par contrainte de cercles de certaines pongnies, par les lieures des osiers ; (DESCH., Art dictier R., 1392, 267)
[9] Le roy lui envoia un tresbel et tres puissant coursier puillois et deux tresbaus genez de l'Andelosie, une tresbelle couppe couverte et son aiguiere d'or, XX mars de tasses bien dorees et cinquante mars de vaisselle de cuisine blanche, et a ses trois chevaliers chascun une piece de veloux cramoisy, et aux IX escuiers trois pieces de damas cramoisy, a ses heraulz, trompectes et menestriers IJc florins d'Arragon, et au surplus C florins. que la mine ne chiée ; (LA SALE, J.S., 1456, 135)
[10]La royne lui envoia un tres riche drap de veloux en pourpre cramoisy et broichié d'argent comme a escuier, deux pieces de fin damas, l'une cramoisy et l'autre noir, et aux trois chevaliers de sa compaignie a chascun sa piece de saptin figuré bleu et a tous ses neuf escuiers a chascun sa piece de saptin plain et bleu. (LA SALE, J.S., 1456, 136)

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