C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de playe dans 7FMR 
35 attestations 
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[1] Par ta demande fondee sur une complainte ay je attaint la playe de ta doleance. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 33)
[2] Ne sera de legier souldee La playe, qui la grevera ! (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 35)
[3] Sa playe d'estroite maniere Fait bander, si que soit estanche. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 105)
[4] Achillés, qui contre lui porte Gros cuer, a ses gens moult ennorte Qu'ilz gardent bien qu'en la bataille Tant frappent d'estoc et de taille Que Troylus puissent enclorre Entr'eulx et de ses gens forclorre Tant qu'estre alé puist celle part, Et cellui veult il pour sa part Occire, car, pour la foiblesce De la playe, qu'encor le blesse, Ne peut en la bataille encore Moult forçoier, mais monstrer ore Veult a cellui qui l'a blecié Qu'il a vers lui cuer courroucié. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 125)
[5] Et tres doulx Dieux plain de bonté et infinie misericorde, quoy que assez se pourroient dire et raconter des foiz esquelles t'a pleu demonster par enfans innocens et simples tes divines graces et vertus en maintes guises, devons nous taire de non te louer et magnifier avec les autres bontéz passées de tous noz courages par grant affection de ce que semblablement, presentement, et de nouvel, nous a voulu secourir, visiter, et conforter en notre tres grant affliction par un seul enfant inspiré en bouche et en fait de ton saint esperit, par lequel, moyennant ta tres grant misericorde, et ouyés les voix des vrais deprians, t'a pleu par benigne paix garir, saner, et curer la mortelle playe de dure hayne et l'effusion de sang tres orrible ja toute enmeillié de ton catholique royaume de France qui tout perissoit. (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 59)
[6] O quant doloureux meschief, qui encore dure et a duré ja l'espace de .XXVI. ans, ne taillée n'est ceste pestillence de cesser, se Dieux, de sa sainte misericorde n'y remedie, car ja est celle detestable playe comme apostumée et tournée en acoustumance tellement que l'en n'en fait mais conte ; (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 155)
[7] Cependant monsr de Charrolois beut et mengea ung peu, et chascun en son endroit, et luy fut adoubée sa playe qu'il avoit au col. (COMM., I, 1489-1491, 35)
[8] Ainsi, pour conclure cest article, me semble que Dieu ne peult envoyer plus grant playe en ung pays que d'ung princepeu entendu: car de là procèdent tous autres maulx. (COMM., I, 1489-1491, 130)
[9] Premier, il leur diminue le sens, qui est grant playe pour ceulx à qui il touche. (COMM., II, 1489-1491, 228)
[10] Est-il nulle playe et persecution si grande que guerre entre les amys et ceulx qui se congnoissent ne nulle hayne si mortelle? (COMM., II, 1489-1491, 229)

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