C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de profonde dans 7FMR 
13 attestations 
 Page /2 

[1] Belle doctrine et profonde instruction se peult recuillir de ces parolles. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 48)
[2] Et l'autre main tenoit l'anel de la verge d'une ancre d'or dont le bec estoit fiché dedens lez cieulx, affermé a la seurté de la profonde misericorde du Createur. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 89)
[3] Nature à ce si bien le disposa Qu'il sceut apres escripre et composa Maint beau dittié de haulte rethorique, Suivant ades profonde theorique, Sens et raison, facilité tresclaire, Dont sa splendeur l'univers monde esclaire. (ROBERTET, Oeuvres Z., c.1450-1500, 164)
[4] dont je fonde Que tous les maulx desquels tu te complaings Sont moins que riens, et que peu t'en abonde Quant au regard de l'offense profonde Que chacun jour commectz, tien t'en certains. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 26)
[5] Par tout le monde Auront seurté en la paix juste et monde Et ne trouvront adversité profonde, Tant que mort ou guerre - que Dieu confonde ! (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 90)
[6] Item, autres corps sont dyaphanes ou transparenz ou clers, si comme sont verre et cristal et eaue, et en telz corps se profonde la lumiere et perce et passe tout oultre, se il ne sont parfonz et espés. (ORESME, C.M., c.1377, 456)
[7] Et donques, selon ce que eulz sont transparenz ou clers plus ou moins, selon ce se profonde en eulz la lumiere plus ou moins et fait telz corps estrevisibles. (ORESME, C.M., c.1377, 456)
[8] Et en outre il s'ensuit que la lumiere du soleil se profonde en la lune aucunement, mes elle ne perce ou passe pas tout outre pour la grande quantité et parfondeur du corps de la lune. (ORESME, C.M., c.1377, 458)
[9] Et donques, de tant comme elles sont plus cleres aucunes et que la lumiere du soleil se profonde plus en elles, de tant apparoissent elles plus obscures et les autres moins, proporcionelment. (ORESME, C.M., c.1377, 458)
[10] Et c'est, Sire, une des causes principalles pourquoy j'ay bien voulu vous faire ce present Elucidaire, me confiant que vostre vertu et prudence mectra astrologie en sa premiere liberté et franchise, comme estoit du temps de vos dicts predecesseurs, affin aussi que puissiez congnoistre de quoy astrologie vous peut servir, combien, Sire, que je n'entreprans pas de rendre ou assigner sur toutes choses raisons si proffondes, comme bien seroit requis à vostre très sacrée Majesté, ou comme pourroient faire aucuns grans philosophes et astrologiens, qui ont plus vaqué et appliqué leur estude à la profonde specullative que moy, car je ne tends que à une seulle fin principalle, c'est, Sire, que vous puissez congnoistre clerement et evidemment que la science de astrologie est vraye et certaine science, fondée sur fondemens certains, qui sont nombre, mesure, raison naturelle et princippes de phillozophie et que, non sans cause, elle a esté mise au nombre et comme doyenne desdicts sept ars liberaulx, premierement extraitz de ladicte grande, antique et fameuse université d'Athenes, esperant aussi que ceste ellucidacion vous donnera congnoistre et entendre la grande differance d'icelle vraye science d'astrologie et des ars divinatoires et supersticieux, ainsi comme du vray et du faulx, ou du blanc et du noir, du bon et du mauvais et l'erreur et ignorance de noz detraiteurs, laquelle differance jusque à cy n'a esté entendue, sinon par ceulx qui ont voulu veoir et congnoistre que c'estoit des bonnes sciences et des mauvaises et par ainsi pour moy aussi totallement purger et mes dicts livres accuser de ladicte envieuse detracture et faulse et abusive (Fol. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 5)

13 attestations 
 Page /2 
Fermer la fenêtre