C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de profondes dans 7FMR 
2 attestations 
 Page /1 

[1] Bien est vroy que la femme, tant que elle porte enfans et est grousse, qu'elle est bien empeschee, et a l'enfantement a grant paine et douleur, mais ce n'est rien a comparer envers ung soussy que ung homme raisonnable prent de pencees profondes pour aucune grant chose qu'il a affaire. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 57)
[2] Pour lesquelles choses, Sire, il semble que l'intencion qui induit le aucteur de ceste malice à vouloir maintenant eslongner et chasser de vostre royaume, et par consequent d'entour vous, ceste tant noble science de astrologie, ou au moins la brider en façon qu'elle ne congnoisse plus, fors seullement des mouvemens, qui sont de grant peine et de nul prouffit ou utille sans pratique, et en icelle partie l'apeller bonne, et les autres qui sont très utilles parties et fructueuses, desquelles il ne gousta jamais, ne savoura nul fruit, parce qu'il l'ignore et aussi la bonté de l'arbre et les branches où il est cuilly et les profondes raisons de la fertillité dudict arbre et les grandes experiences, qui de jour en jour se pevent monstrer à l'ueil, et ainsi l'a volue faulsement, soubz une couverture de bigotterie, la nommer et appeller art divinatoire, est affin, Sire, que, quant ilz vous auront privé de l'usaige et du fruit d'icelle, vous ne puissiez plus estre adverty des faulses et perverses entreprinses, qui contre vous ou vostre royaume se pourroient bien faire ou machiner, à quoy par advanture il se sent incliné et ses fauteurs, car par le moïen de ceste (Fol. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 5)
[3] L'on le seme en fosses profondes detrois doigts, et deux ou trois graines en chacunefosse distante de l'autre environ de neufdoigts, l'on le doit sarcler souvent : et ne lefaut remuer la premiere annee : et n'est bon à manger que detrois à six ans transplanté, et souvent sarclé. de grant peine et de nul prouffit ou utille sans pratique, et en icelle partie l'apeller bonne, et les autres qui sont très utilles parties et fructueuses, desquelles il ne gousta jamais, ne savoura nul fruit, parce qu'il l'ignore et aussi la bonté de l'arbre et les branches où il est cuilly et les profondes raisons de la fertillité dudict arbre et les grandes experiences, qui de jour en jour se pevent monstrer à l'ueil, et ainsi l'a volue faulsement, soubz une couverture de bigotterie, la nommer et appeller art divinatoire, est affin, Sire, que, quant ilz vous auront privé de l'usaige et du fruit d'icelle, vous ne puissiez plus estre adverty des faulses et perverses entreprinses, qui contre vous ou vostre royaume se pourroient bien faire ou machiner, à quoy par advanture il se sent incliné et ses fauteurs, car par le moïen de ceste (Fol. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 42 v°)
[4] Il faut donc prendre la graine de melon,qu'aurez reservee en vostre melonniere, jusques à parfaite maturité,et garder pour en faire d'autres : car elle vaut mieuxainsi prinse dans le melon, et reservee en sa substance et enson corps : et si vous voulez qu'elle sorte bien tost, faites-latremper six ou dix heures en eau tiede, puis faites environ ledixiesme jour de Mars, des fossettes sur vostre couche, à troisou quatre pieds loing l'un de l'autre, et profondes et largesde deux pieds, et les emplissez de vieil fiens, et bien menu, etde terre noire bien desliee ensemble, qu'il ne s'en faille quedeux doigts qu'elles ne soyent plaines. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 44 r°)
[5] Il profite en air chaud et temperé, car c'estun arbre fort delicat et facile à estre endommagé de la gelee,et rompu des vents, ains le faut planter au printemps apresles gelees, au regard de Midy, ou d'Orient en fosses grandes,profondes et bien beschees, de rejettons et rameaux remplizde neuz, car ce sont les plus fertiles. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 50 r°)
[6]On plante aussi les noyaux de prunes un pied en terre grasseen Novembre et Febvrier, et les replante l'on en mesmemois en fosses, ny trop larges ny trop profondes. apresles gelees, au regard de Midy, ou d'Orient en fosses grandes,profondes et bien beschees, de rejettons et rameaux remplizde neuz, car ce sont les plus fertiles. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 63 v°)
[7] Pareillement onle doit transplanter de l'aage de deux ans, en lieux froids, et detrois ans, en lieux chauds : le noyer se delecte en fosses profondesselon la quantité de l'arbre, et demande grand espace deterre de l'un à l'autre, comme de quarante pieds du moins, pourceque l'umbre de ses fueilles nuiroit aux autres noyers et auxautres arbres croissants aupres. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 79 r°)
[8] Si le prunier est planté de sa racine, ne le fautmettre en larges et profondes fosses, pource qu'il ne fiche sesracines gueres en profond : on le peut enter en soy-mesme,pommiers, amandiers, peschers, cormiers : toutesfois est meilleurl'enter en soy-mesme, par-ce que s'il est enté en arbre quine soit de son espece, portera fruit bastard et petit, il est tempsde l'enter en Febvrier, ou en Mars, non autre temps. l'un de l'autre, et profondes et largesde deux pieds, et les emplissez de vieil fiens, et bien menu, etde terre noire bien desliee ensemble, qu'il ne s'en faille quedeux doigts qu'elles ne soyent plaines. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 80 r°)
[9] Onle doit bescher souvent, et l'arrouser qui peut, et luy mettreau pied fien meslé avec cendre, en fosses fort profondes. gueres en profond : on le peut enter en soy-mesme,pommiers, amandiers, peschers, cormiers : toutesfois est meilleurl'enter en soy-mesme, par-ce que s'il est enté en arbre quine soit de son espece, portera fruit bastard et petit, il est tempsde l'enter en Febvrier, ou en Mars, non autre temps. l'un de l'autre, et profondes et largesde deux pieds, et les emplissez de vieil fiens, et bien menu, etde terre noire bien desliee ensemble, qu'il ne s'en faille quedeux doigts qu'elles ne soyent plaines. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 80 r°)
[10]GUindolier est rare en nostre France, mais frequentau païs de Provence, principalementaux environs du pont saint Esprit, il aime l'airchaud, terre legere et grasse : et craind l'airfroid : il est planté de noyau, de greffe, et devifve racine : on le doit planter de greffe et devifve racine en Mars en terre molle : et semer en Apvril és regionschaudes ou au mois de May és païs froids, trois noyauxensemble ayant la pointe contre bas, et mis en fosses profondesd'un pied, remplies de fien meslé avec cendre, puis un anapres, le transplanter ailleurs : il se resjouït durant l'hyver,d'estre entouré d'un amas de pierres, et l'Esté venu, qu'ellessoyent ostees, demande aussi qu'on luy mette souvent à sesracines, fien de beuf. volue faulsement, soubz une couverture de bigotterie, la nommer et appeller art divinatoire, est affin, Sire, que, quant ilz vous auront privé de l'usaige et du fruit d'icelle, vous ne puissiez plus estre adverty des faulses et perverses entreprinses, qui contre vous ou vostre royaume se pourroient bien faire ou machiner, à quoy par advanture il se sent incliné et ses fauteurs, car par le moïen de ceste (Fol. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))

Fermer la fenêtre