C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de profonds dans 7FMR 
3 attestations 
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[1]4) petitement fondé, qui d'icelle composa tables et canons, à toujours moult justement et precisement calcullées, très utilles et convenables à tous astrologiens, et, s'il est doncques que tant de si excellans empereurs et roys, fulciz et environnez de si grans et notables clercs et si profonds en diverses sciences, y ayent ou eussent voulu emploïer leur temps et longue estude, et mesmement que les dessusdicts roysde France et empereurs, ou temps desquelz ont esté les grans clercs et flory en France, profonds en toutes sciences plus sans comparoison que à present, par especial à Paris, eussent souffert en eulx, autour de eulx, ne en leur royaume, dès lors appellé très crestien, livres ne autre chose qui eust esté supersticieuse, mauvaise, ne contre la foy, pour laquelle eulx mesmes ont si très longuement et chevallereusement milité et laquelle ilz ont tousjours secourue et augmentée, il n'est pas à presumer, à dire, ne à penser que si la science de astrologie fait à louer et à recommander en tant de si très vaillans et saiges empereurs et roys dessusdicts, et mesmement ou glorieux et saint empereur Charlemaigne, je ne puis veoir qu'elle face nullement à reprandre ou blasmer à cestui ignorant, qui rien n'y entent, mais fait naturellement à aymer et leurs successeurs, comme il soit ainsi que plusieurs saintes personnes auparavant de eulx l'ayent estudiée, sceue, leue et pratiquée, comme Adam, Noé, Abraham, Moïse, David, Job, Salomon, saint Denis et plusieurs autres, comme plus à plain sera veu cy après de chacun en son ordre et aage, l'onneur et sainteté de tous lesquelz ledict calumpniateur et ignorant detracteur s'efforce charger, fouller et diminuer en blasmant ladicte science et aussi, en ce faisant, s'efforce confondre et adnichiler toute philozophie, dont elle deppend, et les grans philozophes qui d'icelle science ont esté aucteurs et ellucidateurs, desquieux le nombre sera veu cy après. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 3)
[2]4) petitement fondé, qui d'icelle composa tables et canons, à toujours moult justement et precisement calcullées, très utilles et convenables à tous astrologiens, et, s'il est doncques que tant de si excellans empereurs et roys, fulciz et environnez de si grans et notables clercs et si profonds en diverses sciences, y ayent ou eussent voulu emploïer leur temps et longue estude, et mesmement que les dessusdicts roysde France et empereurs, ou temps desquelz ont esté les grans clercs et flory en France, profonds en toutes sciences plus sans comparoison que à present, par especial à Paris, eussent souffert en eulx, autour de eulx, ne en leur royaume, dès lors appellé très crestien, livres ne autre chose qui eust esté supersticieuse, mauvaise, ne contre la foy, pour laquelle eulx mesmes ont si très longuement et chevallereusement milité et laquelle ilz ont tousjours secourue et augmentée, il n'est pas à presumer, à dire, ne à penser que si la science de astrologie fait à louer et à recommander en tant de si très vaillans et saiges empereurs et roys dessusdicts, et mesmement ou glorieux et saint empereur Charlemaigne, je ne puis veoir qu'elle face nullement à reprandre ou blasmer à cestui ignorant, qui rien n'y entent, mais fait naturellement à aymer et leurs successeurs, comme il soit ainsi que plusieurs saintes personnes auparavant de eulx l'ayent estudiée, sceue, leue et pratiquée, comme Adam, Noé, Abraham, Moïse, David, Job, Salomon, saint Denis et plusieurs autres, comme plus à plain sera veu cy après de chacun en son ordre et aage, l'onneur et sainteté de tous lesquelz ledict calumpniateur et ignorant detracteur s'efforce charger, fouller et diminuer en blasmant ladicte science et aussi, en ce faisant, s'efforce confondre et adnichiler toute philozophie, dont elle deppend, et les grans philozophes qui d'icelle science ont esté aucteurs et ellucidateurs, desquieux le nombre sera veu cy après. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 3)
[3] Cestui fut appellé le grant et antique Mercure et de plusieurs tenu à dieu, et ont esté XV ou XVI Mercures, mais cestui est repputé le plus grant, combien que tous ont esté grans et profonds en la science des estoilles, et entre lesdicts Mercures, fut celui d'Ytalie, homme singullier et admirable en philozophie et en astrologie, et, à ceste cause, les sages Romains le faisoient paindre tout nud, lui bailloient deux serpens ès mains et lui faisoient la teste comme teste de chien, qui estoit signifficacion de louenge parfonde et reminisence. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 25)
[4]La terre argilleuse et forte, comme la Bresse et en plusieurslieux du Partois, veult plus grands et profonds rayons au labourage,et par tout ailleurs, pour l'esgoust des eaux, qui naturellementy sont entremeslees, et par la viscosite de la terrene se peuvent si aisement esgouter. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 5 r°)
[5]Les boutis du sanglier profonds et larges, donnent tesmoignagede la grosseur et longueur de sa hure. profonds rayons au labourage,et par tout ailleurs, pour l'esgoust des eaux, qui naturellementy sont entremeslees, et par la viscosite de la terrene se peuvent si aisement esgouter. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 144 r°)
[6] Les sangliers en leurs alleuresmettent tousjours la trace de derriere dedanscelle de devant, ou bien pres, et appuyent plusde la pinse que du talon, fermant l'ongle de devant,et donnent communément des gardesen terre, lesquelles ils eslargissent par dehors : les pourceauxprivez, en marchant ouvrent les ongles de devant, appuyantsplus du talon que de la pinse, et leur pied de derriere ne marchepoint dedans celuy de devant, et le dessoubs de sa solleest plein de chair, qui ne peut pas applanir la forme de la trace,comme fait celle du sanglier : pareillement le sanglier faitdes boutis plus profonds, à cause qu'il a la hure plus longue :et quand il arrive dedans les champs semez, il suit volontiersun rayon, nazillant tout le long du seillon, tant qu'il soitau bout : que ne fait le pourceau privé, car il ne fait ses boutistant profonds, et ne les suit pas, comme fait le sanglier : maisen fait un en un endroit, l'autre plus loing, en traversant lesseillons, sans que les boutis s'entretiennent l'un avec l'autre. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 144 r°)
[7] Les sangliers en leurs alleuresmettent tousjours la trace de derriere dedanscelle de devant, ou bien pres, et appuyent plusde la pinse que du talon, fermant l'ongle de devant,et donnent communément des gardesen terre, lesquelles ils eslargissent par dehors : les pourceauxprivez, en marchant ouvrent les ongles de devant, appuyantsplus du talon que de la pinse, et leur pied de derriere ne marchepoint dedans celuy de devant, et le dessoubs de sa solleest plein de chair, qui ne peut pas applanir la forme de la trace,comme fait celle du sanglier : pareillement le sanglier faitdes boutis plus profonds, à cause qu'il a la hure plus longue :et quand il arrive dedans les champs semez, il suit volontiersun rayon, nazillant tout le long du seillon, tant qu'il soitau bout : que ne fait le pourceau privé, car il ne fait ses boutistant profonds, et ne les suit pas, comme fait le sanglier : maisen fait un en un endroit, l'autre plus loing, en traversant lesseillons, sans que les boutis s'entretiennent l'un avec l'autre. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, 144 r°)
[8]QUant à la chasse des tessons, elle est plus difficileque celle des regnards, comme est dit, parce queleurs terriers sont profonds et estroits, ayantsplusieurs meres et carrefours, pour ceste causefaut pour exercer telle chasse, avoir premierement cinq ou sixhommes munis de besches, et instruments propres à bescherla terre, puis demie douzaine de bons chiens bassets pour lemoins qui ayent chacun un collier au col, large de trois doigtset garny de sonnettes, pour l'entree des terriers, à fin que lestessons s'acculent plustost, et aussi que les colliers les garderontd'estre blessez. (CHARLES ESTIENNE, L'Agriculture et maison rustique, 1564, (null))
[9] Et de faict (comme il est dit au mesme Pseaume) quand de ceste façon en temps de tormente sur mer, on est tout soudain tellement haut eslevé sur ces espouvantables montagnes d'eau qu'il semble qu'on doive monter jusques au ciel, et cependant tout incontinent on redevale si bas qu'il semble qu'on vueille penetrer par-dessous les plus profonds gouffres et abysmes : subsistant, di-je, ainsi au milieu d'un million de sepulchres, n'est-ce pas voir les grandes merveilles de l'Eternel ? (S746, 118)

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