C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de profont dans 7FMR 
6 attestations 
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[1] Amours a qui de leur pouoir ne chault Leur fait sentir un desir trop plus chault Que feu de pailles,Qui entre ou cuer et dedens les entrailles, Parmy fossez et espesses murailles, Tout au travers de l'ost et des batailles, Et se lance par ces harnois de mailles Ou plus profont, Dont cuer et corps frit souvent et defont Par tel party qu'ilz ne scevent qu'ilz font, Car ce penser tous les autres confont. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 160)
[2] Comme savans, bien profont en lisoient Et sur ces mos aux dames devisoient. (CHART., D. Fort., 1412-1413, 163)
[3] et puis Du profont du cuer et du puis Tant gecta de souspirs depuis Et tant de plains, Et les yeulx de lermes si plains Avoit en faisant ses complains Qu'en moy mesme en plourant la plaings, Ne rimoier Ne puis le cas sans lermoier, Sans douloir et sans esmoier. (CHART., L. Dames, 1416, 229)
[4] Son aise un plaisir me vauldroit, Car plus me bleschent, Le cuer courcent et le corps seichent Ses tresgriefz maulx qui s'entreveschent Aux miens et ma pensee empeschent, Et me deffont Plus que mes propres griefz ne font, Dont tout mon corps en lermes fontEt j'en souspir de cuer profont. (CHART., L. Dames, 1416, 241)
[5]3v) Lesquieulx roys, tous et plusieurs autres roys très crestiens comme vertueux, ont bien desiré scavoir ladicte science, ou au moins avoir en icelle gens expers, affin de plus paisiblement et glorieusement sçavoir regir, gouverner et conduire leurs subjectz et affaires et obvier aux inconveniens qui pevent survenir, et, ce qu'ilz en ont fait, ilz ne l'ont pas fait, sans sur ce en avoir grande et singuliere exemple de leurs majeurs predecesseurs, comme du roy Clovis, Bel Phelippe, Phelippe le Hardi et autres et des victorieurs empereurs et roys, qui devant eulx avoient esté, comme Alexandre le Grant, qui, en icelle science de astrologie par Aristote fut instruit et plusieurs roys d'Egipte, entre lesquieux y eut le tant prudent et renommé roy Ptholomée Pheludien qui voulut avoir aussi avecque lui les plus grans philosophes et astrologiens qu'il peut recouvrer sur la terre, pour en icelle science l'instruire et enseigner, et si très studieusement se y appliqua, qu'il y fut plus profond que nul qui devant lui ne après, ce croy je, aye esté ou soit et qu'il soit ainsi, en a composé plusieurs grans euvres et volumes que plus semblent divins que humains, et semblablement le preux et vaillant empereur de Romme Julles Cesar monstra bien comme il y estoit erudit et profont, quant, par disputacions et raisons astrologalles, il fist condescendre les Egipciens à son oppinion touchant la quantité des jours de l'an, lesquieulx il reduisit à trois cens soixante cinq jours et VI heures ou environ, desquieux il composa les bixes, et de ce ordonna XII moys, desquelz, en perpetuelle memoire de son nom, il nomma l'un et le plus cler jullet; (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 3)
[6] Cestui se trouva en son temps le plus profont en la science des estoilles en France et fut mon maistre trois ans. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 175)

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