C.N.R.S.
 
Attestation dans les corpus textuels 
 Attestation de quille dans 7FMR 
7 attestations 
 Page /1 

[1] Somme toute, par le sang bieu, je n'y vois goute: il brouille de drap et babille puis de brebis, au coup la quille! (Path. D., c.1456-1469, 168)
[2] Le mauvais ne prise une quille. (Mir. chan., c.1361, 154)
[3]Nous jeues tu d'un tour de quille Par moquerie? goute: il brouille de drap et babille puis de brebis, au coup la quille! (Mir. Oton, c.1370, 384)
[4] Ne m'en chaut combien je me paine, Ma douleur ne prise une quille, Mais que je puisse avoir la fille Que tant desir. (Mir. Rob. Dyable, c.1375, 66)
[5]N'acontasse pas une quille En quanque avons erré de terre, Se nous eussons trouvé Pierre Que quis avons. la fille Que tant desir. (Mir. Pierre Changeur, c.1378, 297)
[6] Ma vie ne prise une quille; (Mir. st Alexis, 1382, 313)
[7] Nembroth, comme cy dessus appert, fut en ce temps, lequel, au moïen de la science de astrologie, se trouva le plus puissant homme de la terre et bastit la grant et incomprehencible euvre de Babillone dont est encores mencion, et est assavoir qu'ilz ont esté plusieurs de ce nom, comme sera veu cy après, mais cestui exceda les autres en honneur, puissance et renommée, et cestui chassa Assur du champ de Sennor et y fist la grande tour Babel, de quoy parle saint Jerosme sur Ysaye, qu'elle estoit de divers quarrées et de quarré à autre avoit VIIm pas et en circuit LXIIIIm et avoit IIIm pas de hault et estoit faicte à mode d'une quille, large par bas et aguë par hault. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, 15)
[8] Vray est que cela ne duroit pas beaucoup, car soudain s'eslevoyent des tourbillons, que les mariniers de Normandie appellent grains, lesquels apres nous avoir quelques fois arrestez tout court, au contraire tout à l'instant tempestoyent si fort dans les voiles de nos navires, que c'est merveille qu'il ne nous ont virez cent fois les Hunes en bas, et la Quille en haut : c'est à dire, ce dessus dessous. (S746, 138)
[9]Davantage, rentrans en nouveau danger, comme quelques jours apres nous eusmes la mer calme, le charpentier et autres mariniers durant ceste tranquilité nous pensans soulager et relever de la peine où nous estions jour et nuict à tirer aux pompes : cherchans au fond du navire les trous par où l'eau entroit, il advint qu'ainsi qu'en charpentans à l'entour d'un qu'ils penserent racoustrer tout au fond du vaisseau pres la quille, il se leva une piece de bois d'environ un pied en quarré, par où l'eau entra si roide et si viste, que faisant quitter la place aux mariniers qui abandonnerent le charpentier, quand ils furent remontez vers nous sur le tillac, sans nous pouvoir autrement declarer le fait, crioyent, Nous sommes perdus, nous sommes perdus. (S746, 519)
[10] La sonde donc estant un engin de plomb, fait de lafaçon d'une moyenne quille de bois, dequoy on jouë ordinairement és places et jardins, percée qu'elle est par le bout plus pointu, apres que les mariniers y ont passé et attaché autant de cordeaux qu'il faut, mettant et plaçant du suif ou autre graisse sur le plat de l'autre bout : quand ils approchent le port, ou estiment estre en lieu où ils pourront ancrer, la filant et laissant ainsi filer jusques en bas, quand ils l'ont retirée, s'ils voyent qu'il y ait du gravier fiché et retenu en ceste graisse, c'est signe qu'il y a bon fond : car autrement, et si elle ne rapporte rien, ils concluent que c'est fange ou rocher, où l'ancre ne pourroit prendre ny mordre, et partant faut aller sonder ailleurs. (S746, 523)

Fermer la fenêtre