| [1] | Savoir faisons que par devant Henry le Vigneron, tabellion juré en la dicte viconté, fu present noble et puissant seigneur Monseigneur Phelippe d'Auxi, chevalier, seigneur de Dompierre et d'Escoviez, lequel soy disant bien conseillié et pour son tresgrant et evident prouffit que il dit en ce clerement apparoir, congneut et confessa, tant pour lui comme pour ses hoirs et ayans cause, avoir vendu, quicté et delessié, et par ces presentes vendoit, quittoit et delessoit à tousjours, affin d'eritage perpetuel, aux escoliers du college de Torchi à Paris, que fondent et ont intention de fonder nobles et puissans seigneurs Monseigneur Colart d'Estouteville, seigneur de Charlemesnil, et reverens peres en Dieu Monseigneur Guillaume d'Estouteville, evesque de Luisieux, et Estout d'Estouteville, abbé de Fescamp, et à leurs successeurs et ayans cause, c'est assavoir certains heritages assis en la paroisse de Saint Sanson pres La Ferté en Bray, nommés et appelez le fieufferme deBetencourt, avec toutes les appartenances et appendantes d'icelle, tant en rentes de deniers, de grains, de oeufs et d'oiseaulx, terres labourables et non labourables, pres, que en toutes autres choses, sans cheu retenir ne excepter en aucune maniere; (6205, 427) | | [2] | à ce je respons que, par appointement fait [et] par paix jurée entre le Roy de France et luy, fut accordé par le Roy que, ou cas qu'il rompist, allast ou contrevenist à la paix de Peronne, il quittoit le duc de toute fidelité et hommaige qui luy povoient appertenir pour luy et pour ses hoirs Roys de France au prouffit du duc et de ses hoirs; (LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 132) | | [3] | et de rechief l'an mil IJcIIIJxx et XIIJ fut semons et adjourné en la court deParlement pour cause des ditz excés, mais il desprisa le commandement et manda au roy qu'il luy quittoit tout ce qu'il tenoit de luy, et cuydoit le dit Edouart concquester le royaulme de France, et de fait l'an mil IJcIIIJxx etXIIJ fit guerre mortelle contre le roy, et pour ce leroy, voulant a luy applicquer la duchié de Guyenne comme forfaicteet confisquee, il envoya son frere messire Charles conte de Valois, et print toute la duchié de Guyenne sans excepter quelque place. (JUV. URS., T. crest., c.1446, 108) |
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Attestation de 